É.-U. 1997. Comédie de Andy Cadiff avec Cameron Finley, Christopher McDonald, Erik von Detten. Un petit garçon s'inscrit dans l'équipe de football de son école uniquement pour plaire à son père qui lui offre alors la bicyclette de ses rêves. Adaptation d'une série télévisée de la fin des années 1950. Mélange bâtard d'éléments nostalgiques et de détails contemporains. Inspiration comique limitée. Réalisation fonctionnelle. Interprétation correcte.
Un petit garçon s'inscrit dans l'équipe de football de son école uniquement pour plaire à son père qui lui offre alors la bicyclette de ses rêves. Adaptation d'une série télévisée de la fin des années 1950. Mélange bâtard d'éléments nostalgiques et de détails contemporains. Inspiration comique limitée. Réalisation fonctionnelle. Interprétation correcte.
Adapté d'une série télévisée (une autre!) assez populaire à la fin des années 50 et au début des années 60, qui a d'ailleurs été reprise au courant des années 80 avec les personnages de la génération suivante, Leave It to Beaver se présente comme une survivance de l'illustration de la famille modèle américaine, telle qu'on la concevait jadis. Ainsi, l'ensemble prend l'allure d'un mélange assez bâtard d'éléments nostalgiques (à l'intention des amateurs de la série originale) et de détails contemporains, si bien que cette entreprise qui donne l'impression d'avoir été bâtie sur du sable n'offre au bout du compte aucun repère sociologique valable au spectateur qui aura peine à s'identifier à un univers aussi artificiel. Par ailleurs, au sein d'une intrigue limitée en inspiration comique, les auteurs s'emploient à dénoncer, de façon bien simpliste, ces parents qui ont tendance à projeter dans leur progéniture leurs ambitions personnelles déçues. Pour efficace qu'elle soit, la réalisation ne fait pas montre de grande originalité et l'interprétation s'avère correcte sans plus.
Texte : Louis-Paul Rioux