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Les Années rebelles (Inventing the Abbotts)

É.-U. 1997. Drame de moeurs de Pat O'Connor avec Joaquin Phoenix, Billy Crudup, Liv Tyler. Dans les années 1950 en Illinois, les destins des trois filles d'une famille aisée et de deux garçons d'un milieu plus modeste se croisent à maintes reprises. Chronique familiale teintée de nostalgie et de romantisme. Un certain charme désuet. Réalisation plutôt conventionnelle. Jeunes interprètes de talent.

Général
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Les Années rebelles (Inventing the Abbotts)

Général Général

É.-U. 1997. Drame de moeurs de Pat O'Connor avec Joaquin Phoenix, Billy Crudup, Liv Tyler.

Dans les années 1950 en Illinois, les destins des trois filles d'une famille aisée et de deux garçons d'un milieu plus modeste se croisent à maintes reprises. Chronique familiale teintée de nostalgie et de romantisme. Un certain charme désuet. Réalisation plutôt conventionnelle. Jeunes interprètes de talent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Dans une petite ville de l'Illinois à la fin des années 1950, Doug Holt, jeune homme de famille modeste, souffre de la rivalité qu'il entretient avec son frère aîné, Jacey, redoutable séducteur, qui a notamment du succès avec l'une des filles de la puissante famille de l'endroit, les Abbott. Or, le riche paternel s'oppose farouchement à cette liaison, de même qu'à celle que Doug tente de nouer avec la cadette, Pamela. Mais un secret liant les parents des deux familles plane lourdement sur la jeune génération.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Passé maître dans la peinture d'un milieu et d'une époque, il n'est pas étonnant que le cinéaste de Cal et de Circle of Friends se soit intéressé à cette chronique familiale, à mi-chemin entre la bluette sentimentale et l'étude de m?urs. En effet, même en troquant sa campagne irlandaise pour une petite ville du Midwest, Pat O'Connor ne perd rien de sa maîtrise à démêler les entrelacs d'intrigues sentimentales et psychologiques, tout en gardant ses coudées franches avec le mythe socioculturel américain de l'époque. Sous des dehors quelque peu sirupeux et nostalgiques, l'histoire prend graduellement de la substance et le réalisateur réussit à décrire avec sensibilité les heurs et malheurs d'une petite communauté, en dépit d'une mise en scène plutôt conventionnelle. La photographie lumineuse de Kenneth MacMillan, directeur photo attitré du cinéaste, contribue à conférer à l'ensemble un certain charme désuet. Le film peut aussi compter sur de jeunes interprètes alliant beauté plastique et talent, qui réussissent à maintenir une belle unité de ton.

Texte : Jean Beaulieu

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