É.-U. 1997. Drame d'espionnage de Mimi Leder avec George Clooney, Nicole Kidman, Aleksandr Baluev. Une scientifique et un soldat américains tentent d'empêcher un Serbe de faire exploser une bombe atomique à New York. Sujet d'actualité abordé de façon invraisemblable. Psychologie défaillante. Bons effets pyrotechniques. Réalisation agitée. Interprétation dans le ton voulu.
Une scientifique et un soldat américains tentent d'empêcher un Serbe de faire exploser une bombe atomique à New York. Sujet d'actualité abordé de façon invraisemblable. Psychologie défaillante. Bons effets pyrotechniques. Réalisation agitée. Interprétation dans le ton voulu.
Première production issue de Dreamworks, le nouveau studio créé par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen, THE PEACEMAKER s'avère un produit hollywoodien des plus conventionnels. S'inspirant d'un sujet brûlant d'actualité, soit la disparition de bombes nucléaires portatives (de la dimension d'une valise), le scénario développe une intrigue invraisemblable et sombre bientôt dans la fantaisie pure, ce qui témoigne plutôt bien de la confusion et de l'incompréhension de Hollywood en matière de politique internationale. Certes, le rythme ne relâche jamais, certaines scènes d'action sont bien troussées (en particulier l'attaque du train qui ouvre le film) et les moyens techniques déployés sont spectaculaires, mais la réalisatrice, spécialiste des feuilletons télévisés comme E.R. ou CHINA BEACH, confond agitation et tension dramatique. La caméra virevolte sans arrêt mais ne contribue en rien à la création du suspense. L'interprétation demeure dans le ton voulu, bien que la psychologie des personnages s'avère à peine dessinée.
Texte : André Caron