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La Vie de Jésus

Fr. 1997. Drame social de Bruno Dumont avec David Douche, Marjorie Cottreel, Kader Chaatouf. Dans une petite ville du Nord de la France, un jeune homme désoeuvré s'en prend, avec l'aide de ses copains, à un jeune Maghrébin qui tourne autour de sa petite amie. Description implacable d'une problématique sociale propre à un milieu défavorisé. Traitement hyperréaliste. Interprétation fort naturelle de non-professionnels.

16 ans +
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La Vie de Jésus (La Vie de Jésus)

16 ans + 16 ans +

Fr. 1997. Drame social de Bruno Dumont avec David Douche, Marjorie Cottreel, Kader Chaatouf.

Dans une petite ville du Nord de la France, un jeune homme désoeuvré s'en prend, avec l'aide de ses copains, à un jeune Maghrébin qui tourne autour de sa petite amie. Description implacable d'une problématique sociale propre à un milieu défavorisé. Traitement hyperréaliste. Interprétation fort naturelle de non-professionnels.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Récompenses
Freddy est un jeune homme souffrant d'épilepsie qui vit chez sa mère, tenancière de café, dans une petite ville du Nord de la France. Sans emploi et peu scolarisé, il glande en mobylette avec ses copains de fanfare et sort avec Marie, caissière dans une grande surface. Freddy et ses potes font les quatre cents coups et mènent particulièrement la vie dure à un jeune Maghrébin, Kader, qui tourne de plus en plus autour de Marie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Issu du documentaire et des films d'entreprise, Bruno Dumont signe un premier long métrage de fiction percutant et sans concession, dans la lignée de La Promesse des frères Dardenne, ce qui lui a entre autres valu le prix Jean-Vigo. Grâce au traitement hyperréaliste de son sujet, Dumont insuffle à son film un caractère d'authenticité marqué par le recours à de nombreux comédiens non professionnels, tous très bons, qui évoluent dans les décors réels d'une région frappée par le chômage et le manque de ressources. Tout en dénonçant le racisme et d'autres problèmes propres à un tel milieu, le réalisateur fait alterner les moments légers ou tendres avec des scènes montrant des côtés plus sombres de la nature humaine. Il ne pose cependant aucun jugement sur ses personnages et réussit même à nous les rendre plutôt sympathiques. Bien qu'il s'avère difficile de trouver une justification du titre dans les situations ou chez les protagonistes de ce film dérangeant, soulignons néanmoins le jeu à la fois physique et minimaliste, à défaut d'être christique, de David Douche.

Texte : Jean Beaulieu

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