É.-U. 1997. Comédie de Bryan Spicer avec Tim Allen, Kirstie Alley, Jay O. Sanders. Fuyant le fisc, un couple de la haute société new-yorkaise se cache dans une communauté de paysans rigoristes vivant sans le confort moderne. Trame archiprévisible. Mélange habituel de légèreté et de sensiblerie. Première partie rondement menée. Interprètes se dépensant généreusement.
Fuyant le fisc, un couple de la haute société new-yorkaise se cache dans une communauté de paysans rigoristes vivant sans le confort moderne. Trame archiprévisible. Mélange habituel de légèreté et de sensiblerie. Première partie rondement menée. Interprètes se dépensant généreusement.
Ce film repose sur un concept plutôt mince qui consiste simplement à confronter les habitudes d'un couple riche au mode de vie rural des Amish. Tous les gags les plus prévisibles sonnent à l'appel et viennent se greffer sur une trame archiprévisible et standardisée. Ainsi, le parcours des personnages, leur «évolution», ne réserve absolument aucune surprise. On devine dès le début que ce couple désuni va redécouvrir l'amour au contact de ces gens simples. Loin du faste superficiel de la Cinquième Avenue, les héros vont reprendre contact avec les vraies valeurs... l'amour, l'entraide, la nature, la famille, etc. Bref, on nage en plein cliché hollywoodien. Avant de tomber tête première dans la sensiblerie habituelle, le film accroche un peu l'intérêt par son rythme endiablé et le kitsch assez délirant du décor de l'appartement new-yorkais des héros. La réalisation est efficace pour le genre et les interprètes se dépensent généreusement.
Texte : Martin Girard