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La Marine se mouille (McHale's Navy)

É.-U. 1997. Comédie de Bryan Spicer avec Tom Arnold, Tim Curry, David Alan Grier. Sur une île des Caraïbes, un ex-commandant de la marine américaine reprend du service afin de contrecarrer les plans d'un terroriste. Divertissement hollywoodien de bas de gamme. Scénario rudimentaire. Mise en scène alerte. Interprétation sans trop de relief.

Général
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La Marine se mouille (McHale's Navy)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie de Bryan Spicer avec Tom Arnold, Tim Curry, David Alan Grier.

Sur une île des Caraïbes, un ex-commandant de la marine américaine reprend du service afin de contrecarrer les plans d'un terroriste. Divertissement hollywoodien de bas de gamme. Scénario rudimentaire. Mise en scène alerte. Interprétation sans trop de relief.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
C'est la dolce vita sur la petite base militaire américaine de San Ysidro, dans les Caraïbes. Provisoirement sans supérieur, les soldats dissipés profitent paisiblement du soleil, de la mer et des marchandises de toutes sortes fournies par Quinton McHale, leur ancien commandant à la retraite. Or voilà qu'un terroriste s'installe sur une île voisine afin d'y construire une base de lancement de missiles. Devant la gravité de la situation, le Pentagone demande à McHale de prendre la situation en main.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré d'une série télévisée américaine des années 1960, McHALE'S NAVY est un divertissement hollywoodien bas de gamme. Alliant un humour rudimentaire à une actualité politico-militaire américaine plus ou moins récente (le blocus de Cuba, l'invasion de Panama, le trafic d'armes nucléaires, etc.), le film se borne à exploiter des formules commerciales éprouvées. Malgré tout, le réalisateur et son scénariste ont réussi à éviter la grossièreté et les pitreries habituellement inhérentes à ce genre de production. McHALE'S NAVY n'est donc ni PORKY, ni POLICE ACADEMY, mais plutôt une parodie filmée avec un certain soin et qui n'hésitera pas, au passage, à sortir les griffes dans sa description d'une armée en déroute. Derrière la caméra, le travail de mise en scène de Spicer est alerte, mais sans véritable relief. Chez les interprètes, seul Tim Curry parvient à donner un peu de zeste à son personnage.

Texte : Carlo Mandolini

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