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La Fête des pères (Fathers' Day)

É.-U. 1997. Comédie de Ivan Reitman avec Robin Williams, Billy Crystal, Julia Louis-Dreyfus. Une femme demande à deux de ses anciens amants de retrouver son fils adolescent en faisant croire à chacun qu'il en est le père. Remake du film français "Les Compères". Gags plutôt insipides et parfois de mauvais goût. Réalisation banale. Comédiens de talent sous-utilisés.

Général
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La Fête des pères (Fathers' Day)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie de Ivan Reitman avec Robin Williams, Billy Crystal, Julia Louis-Dreyfus.

Une femme demande à deux de ses anciens amants de retrouver son fils adolescent en faisant croire à chacun qu'il en est le père. Remake du film français "Les Compères". Gags plutôt insipides et parfois de mauvais goût. Réalisation banale. Comédiens de talent sous-utilisés.

L'avocat Jack Lawrence apprend avec surprise qu'il serait le père du fils adolescent de son ancienne maîtresse Collette. Celle-ci lui annonce la nouvelle afin qu'il l'aide à retrouver le garçon qui a fugué avec sa petite amie. Jack part donc à la recherche de ce fils inespéré. Mais entre-temps, Collette a contacté un autre de ses anciens amants, le professeur d'anglais Dale Putley, et l'a lancé lui aussi aux trousses de l'ado en lui faisant croire également qu'il est le père. Jack et Dale finissent évidemment par se rencontrer et décident alors de faire équipe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme tant d'autres remakes américains de films français, cette production ne parvient pas vraiment à satisfaire. Le film original de Francis Veber n'était sans doute pas un chef-d'oeuvre, mais il constituait à tout le moins un divertissement honorable. On ne peut pas en dire autant de cette imitation aux gags plutôt insipides et parfois de mauvais goût. Le réalisateur pouvait pourtant compter sur la présence de deux comédiens au talent largement confirmé qui se retrouvent pour la première fois dans le même film. Mais curieusement, cette rencontre déçoit sur le plan humoristique, puisqu'il n'y a pas beaucoup de chimie entre Robin Williams et Billy Crystal. Il faut dire que le scénario ne leur donne guère de chance avec ses situations et ses dialogues routiniers. Et que dire de cette vision réactionnaire qu'entretient le film à l'égard des jeunes, tous dépeints comme des délinquants se débauchant dans des concerts rock! Réalisée sans imagination, bien qu'avec un certain entrain, ce FATHERS' DAY ne mérite aucune célébration.

Texte : Martin Girard

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