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La Beauté et la brute (The Beautician and the Beast)

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Ken Kwapis avec Fran Drescher, Timothy Dalton, Ian McNeice. Confondue avec une prof de science, une jeune esthéticienne de New York est engagée pour enseigner aux enfants d'un dictateur d'Europe de l'Est. Dénonciation naïve et simpliste du totalitarisme. Conte de fées moderne au scénario rebattu. Beaux sites de tournage. Interprétation pleine de charme.

Général
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La Beauté et la brute (The Beautician and the Beast)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Ken Kwapis avec Fran Drescher, Timothy Dalton, Ian McNeice.

Confondue avec une prof de science, une jeune esthéticienne de New York est engagée pour enseigner aux enfants d'un dictateur d'Europe de l'Est. Dénonciation naïve et simpliste du totalitarisme. Conte de fées moderne au scénario rebattu. Beaux sites de tournage. Interprétation pleine de charme.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Confondue avec une prof de science, l'esthéticienne Joy Miller est engagée pour enseigner aux trois enfants de Boris Pochenko, le chef d'un petit pays d'Europe de l'Est. Elle élit domicile dans le château du dictateur et remplit tant bien que mal son devoir d'institutrice. Elle ne tarde pas cependant à croiser le fer avec son patron dont les politiques totalitaires, tant envers son peuple qu'envers ses enfants, la choquent. Heureusement le charme conquérant de la jeune femme parviendra à fléchir le tyran et à le transformer en démocrate affectueux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Souvent, les Américains aiment bien se gargariser de beaux idéaux démocratiques qu'ils prétendent vouloir appliquer au monde entier avec une absolue condescendance. Dans ce conte de fées moderne, sorte de croisement entre La Belle et la bête et The Sound of Music, on veut nous faire avaler qu'une esthéticienne sans instruction peut à elle seule amender un dictateur en l'abreuvant de ses charmes. Sous prétexte de livrer une comédie légère et rose bonbon, les auteurs évoquent avec banalité et désinvolture la situation d'un pays qui ressemble à bien des égards à la Roumanie de Ceausescu. Comme quoi, à Hollywood, on récupère tout au nom du divertissement. Par ailleurs, l'humour ne vole pas très haut et les aspects sentimentaux sont archi-rebattus. Heureusement, le charme des interprètes sauve parfois la mise et l'illustration profite avantageusement de beaux sites de tournage dans la région de Prague.

Texte : Martin Girard

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