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L'Éternel Mari (The Eternal Husband)

Can. 1997. Drame psychologique de Chris Philpott avec Richard Hughes, Paul Babiak, Mireille Dumont. Afin de régler ses comptes, un veuf déprimé se rend chez un ami qui l'a cocufié des années auparavant. Récit adapté du roman de Fedor Dostoïevski. Ellipses parfois aberrantes désamorçant l'impact dramatique. Réalisation modeste. Interprétation forcée.

13 ans +
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L'Éternel Mari (The Eternal Husband)

13 ans + 13 ans +

Can. 1997. Drame psychologique de Chris Philpott avec Richard Hughes, Paul Babiak, Mireille Dumont.

Afin de régler ses comptes, un veuf déprimé se rend chez un ami qui l'a cocufié des années auparavant. Récit adapté du roman de Fedor Dostoïevski. Ellipses parfois aberrantes désamorçant l'impact dramatique. Réalisation modeste. Interprétation forcée.

Année :
Réalisation :
Scénario :
Chris Philpott
D'après le roman de Fédor Dostoïevski
Pays :
Distributeur :
Domino Films
Alex est tiré du sommeil en pleine nuit par l'arrivée inattendue de son vieil ami Peter. Veuf depuis peu, ce dernier est dans un état de grande fragilité émotive. Incapable de s'occuper pour l'instant de sa gamine, Peter confie celle-ci à Alex qui, sans comprendre les sautes d'humeur de son copain, le soupçonne de resurgir ainsi brusquement dans sa vie avec un but bien précis. C'est que des années auparavant, Alex a eu une aventure avec Nathalie, la femme de Peter. Après plusieurs rencontres qui se passent mal, les deux hommes finissent par régler leurs comptes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si cette confrontation virile laisse deviner bien des subtilités psychologiques, tout le mérite n'en revient qu'au roman de Dostoïevsky qui a servi de canevas à ce film. Malheureusement, il ne suffit pas de s'inspirer d'un matériel de base de qualité pour réussir une oeuvre digne de ce nom. Bien sûr, le manque évident de budget n'aide en rien le cinéaste torontois Chris Philpott qui en est à son premier coup d'essai. Si la réactualisation du sujet dans un contexte canadien ne pose aucun problème, Philpott aurait eu intérêt à mieux se concentrer sur l'écriture de son script. Tel quel, il fait vivre au spectateur des ellipses aberrantes qui désamorcent complètement l'impact dramatique. Pour preuve, la désinvolture avec laquelle il "règle" la question de l'enfant, pourtant un élément primordial à l'intrigue. Techniquement, alors que la photographie bénéficie d'éclairages assez soignés, un montage sans élégance, de même qu'une prise de son des plus déficientes, viennent gâcher cet avantage. Quant aux interprètes, si ce n'est pas leur manque d'assurance, c'est leur tendance à forcer le jeu qui se remarque.

Texte : Christian Depoorter

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