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L'Alarmiste (The Alarmist)

É.-U. 1997. Comédie satirique de Evan Dunsky avec David Arquette, Stanley Tucci, Kate Capshaw. Un vendeur ambulant de systèmes d'alarme soupçonne son patron d'avoir commis un meurtre. Récit intéressant mais aux intentions un peu floues. Mise en scène adroite. Interprétation correcte.

Général
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L'Alarmiste (The Alarmist)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie satirique de Evan Dunsky avec David Arquette, Stanley Tucci, Kate Capshaw.

Un vendeur ambulant de systèmes d'alarme soupçonne son patron d'avoir commis un meurtre. Récit intéressant mais aux intentions un peu floues. Mise en scène adroite. Interprétation correcte.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Tommy vient de se trouver un emploi comme vendeur ambulant de systèmes d'alarme. Dès son premier jour, il parvient à vendre un dispositif à Gail, une jeune veuve qui devient sa première cliente mais aussi sa maîtresse. Très vite, Tommy gagne l'estime de son patron, qui finit par lui avouer que, pour mousser les ventes, il commet des cambriolages chez des clients potentiels. Or, une nuit, Gail est brutalement assassinée par un cambrioleur. Tommy en vient immédiatement à soupçonner son patron.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans un esprit proche des films indépendants misant sur la comédie noire, genre qui connaît un certain succès depuis quelques années aux États-Unis, ce premier film d'Evan Dunsky exploite avec un humour mordant le sentiment d'insécurité qui tenaille l'Amérique. Dans son approche de la comédie, Dunsky souligne habilement l'ambiguïté constante des situations et des personnages, ce qui ne manque pas de provoquer des moments surprenants et amusants. Mais au delà de l'application d'une formule à la mode, on se demande quelle peut bien être l'intention précise du cinéaste. D'où ce sentiment de flottement, qui nous tient toujours un peu à l'écart du récit et nous donne l'impression que le film tourne parfois à vide. Une mise en scène habile parvient néanmoins à créer un univers singulier. Les acteurs offrent des interprétations bien adaptées à l'esprit du film. À cet égard, Stanley Tucci est particulièrement vigoureux. Le jeu de David Arquette, par contre, est un peu trop caricatural.

Texte : Carlo Mandolini

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