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L'Absent

Can. 1997. Film d'essai de Céline Baril avec Roland Bréard, Bobo Vian, Gabor Zsigovics. Un homme parcourt le monde sur les traces de son père adoptif qui s'est suicidé il y a plusieurs années. Histoire familiale forgée à partir d'un album de photos anonyme. Exécution répétitive et lassante d'un projet original. Certains effets réussis. Jeu indifférent de R. Bréard. (sortie en salle: 3 octobre 1997)

Général
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L'Absent (L'Absent)

Général Général

Can. 1997. Film d'essai de Céline Baril avec Roland Bréard, Bobo Vian, Gabor Zsigovics.

Un homme parcourt le monde sur les traces de son père adoptif qui s'est suicidé il y a plusieurs années. Histoire familiale forgée à partir d'un album de photos anonyme. Exécution répétitive et lassante d'un projet original. Certains effets réussis. Jeu indifférent de R. Bréard. (sortie en salle: 3 octobre 1997)

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cinéma libre
Producteurs :
Dans les années 50, l'éminent compositeur et architecte Paul Kadar effectue un voyage en Europe en compagnie de son épouse Françoise et de son jeune fils adoptif Roland. Le jour de ses soixante-dix ans, atteint de «mélancolie hongroise», Paul Kadar se jette dans le Danube. Devenu adulte, Roland Kadar parcourt le monde sur les traces de son père disparu. Tout en poursuivant ce périple, le jeune homme s'emploie à terminer une partition inachevée du célèbre musicien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Céline Baril emprunte une démarche inusitée qui témoigne à coup sûr d'une forte capacité à jongler avec l'imaginaire. La réalisatrice a en effet créé de toutes pièces cette histoire familiale, à partir d'un vieil album de photos trouvé dans un marché aux puces. Cependant, il s'agit d'un bel exemple de film qui aurait davantage atteint son but sous la forme d'un court métrage. Car l'exécution de ce projet, relevant presque du cinéma expérimental, s'avère vite répétitive et met la patience du spectateur à rude épreuve. Il y a bien un travail intéressant sur l'accompagnement sonore des photographies en noir et blanc ainsi que des effets réussis de montage, qui font en quelque sorte revivre ces vieux clichés sous nos yeux. Toutefois, les prises de vues en super 8 (gonflées en 16 mm) des diverses villes et les séquences en studio illustrant les pérégrinations du fils sont loin de posséder un tel charme nostalgique. D'autant plus que le jeu indifférent de Roland Bréard contribue peu à l'intérêt du spectateur pour la quête de son personnage.

Texte : Louis-Paul Rioux

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