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Fr. 1997. Drame policier de Alexandre Arcady avec Patrick Bruel, Isabella Ferrari, Marthe Keller. Un policier français enquête à Berlin sur un Allemand qu'un vieil ami juif avait abattu avant de mourir de façon suspecte. Mélange de polar et de politique-fiction. Ton manichéen pro-sioniste manquant de crédibilité. Tempo rapide. Réalisation assurée. Interprétation inégale.

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Fr. 1997. Drame policier de Alexandre Arcady avec Patrick Bruel, Isabella Ferrari, Marthe Keller.

Un policier français enquête à Berlin sur un Allemand qu'un vieil ami juif avait abattu avant de mourir de façon suspecte. Mélange de polar et de politique-fiction. Ton manichéen pro-sioniste manquant de crédibilité. Tempo rapide. Réalisation assurée. Interprétation inégale.

L'inspecteur de police Sam est un jour témoin d'un meurtre commis par Joseph Katz, un vieux brocanteur juif qu'il connaît bien depuis son enfance. Joseph prétend que la victime était un ancien bourreau nazi. Sam décide de ne pas arrêter son vieux copain, mais peu de temps après, on retrouve le corps de ce dernier brûlé dans sa boutique. Persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, Sam part pour Berlin, décidé à découvrir qui se cachait derrière l'Allemand abattu par Joseph. Le flic s'engage alors dans une enquête qui lui réserve bien des surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mélange de polar et de politique-fiction, le scénario possède de prime abord nombre d'attraits. D'ailleurs, d'entrée de jeu, le tempo imprime un rythme rapide et établit un ton de mystère assez palpitant. Mais au fil du temps, les développements s'expliquent par une telle quantité de thèses inspirées de faits d'actualité que l'ensemble s'égare quelque peu dans cet imbroglio. À vouloir à tout prix justifier politiquement des péripéties avant tout policières, qui auraient sans doute inspiré un autre réalisateur par leur côté ludique, le film d'Alexandre Arcady perd rapidement de sa crédibilité. Si bien que l'on finit par ne retenir que son aspect propagandiste en faveur de l'État israélien. Ce manichéisme dans la volonté de démonstration n'efface cependant pas les qualités intrinsèques de l'oeuvre. Une photographie adéquate rend parfaitement le ton blafard et presque irréel d'un suspense mis en scène avec suffisamment de sûreté. L'interprétation ne paraît peut-être pas toujours des plus convaincantes, en particulier celle de Patrick Bruel, mais on s'y fait à condition de rentrer dans le jeu des invraisemblables coups de théâtre.

Texte : Christian Depoorter

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