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J'irai au paradis car l'enfer est ici

Fr. 1997. Drame de moeurs de Xavier Durringer avec Arnaud Giovaninetti, Gérald Laroche, Claire Keim. Le fils rebelle d'un gangster influent se joint à un petit groupe de bandits bientôt plongé dans une guerre intestine sanglante. Impression d'authenticité. Récit axé sur la psychologie des personnages. Mise en scène au style souple. Jeu bien senti des interprètes.

16 ans + (violence)
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J'irai au paradis car l'enfer est ici (J'irai au paradis car l'enfer est ici)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

Fr. 1997. Drame de moeurs de Xavier Durringer avec Arnaud Giovaninetti, Gérald Laroche, Claire Keim.

Le fils rebelle d'un gangster influent se joint à un petit groupe de bandits bientôt plongé dans une guerre intestine sanglante. Impression d'authenticité. Récit axé sur la psychologie des personnages. Mise en scène au style souple. Jeu bien senti des interprètes.

Fils rebelle du chef d'une organisation criminelle, François est blessé durant une fusillade. Michel, un ami de son père, l'intègre à un groupe de gangsters et lui adjoint comme partenaire et protecteur l'impétueux Rufin, un garçon à la gâchette facile. Les deux nouveaux copains ne tardent pas à subir les contre-coups d'une guerre intestine qui provoque plusieurs règlements de comptes sanglants et déchirants. Au milieu de cette tourmente, François s'éprend d'une jeune chanteuse qui représentera bientôt son seul espoir d'échapper à ce milieu violent et cruel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant ouvertement du Scorsese de MEAN STREETS et de GOODFELLAS, le jeune cinéaste et metteur en scène de théâtre Xavier Durringer a voulu brosser le portrait d'un certain milieu criminel français en collant le plus près possible aux émotions des personnages. Cette impression d'authenticité humaine fait tout le prix de ce récit, par ailleurs un peu confus. Le jeune auteur n'évite pas complètement les lieux communs du genre, mais il aborde son sujet avec suffisamment de sincérité pour en appeler à l'indulgence du spectateur. Les ressorts de l'intrigue sont entièrement dépendants de la psychologie des personnages et de leurs réactions face aux événements. L'auteur ne cherche donc pas vraiment à créer un climat de suspense, ni une analyse des rouages d'une organisation mafieuse, ce qui distingue son film de la plupart des autres études sur le milieu de la pègre. Ceci dit, malgré les efforts déployés par l'auteur pour «faire vrai», on sent parfois trop le travail d'écriture dans les dialogues. Par contre, la mise en scène profite d'un style souple et les interprètes ont un jeu bien senti.

Texte : Martin Girard

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