Head on
image promotion

Head On

13
1997
En Australie, un jeune homosexuel d'origine grecque est partagé entre les traditions familiales, les attraits de la drogue et les rencontres de passage.
Portrait en accéléré du mal de vivre d'une certaine jeunesse. Thèmes peu approfondis. Réalisation âpre. Interprétation correcte.

L'avis de Mediafilm

Un premier film est souvent rempli de bonnes intentions, et Ana Kokkinos n'en manque pas! Toutefois, en comprimant toutes les péripéties de son héros en seulement 24 heures, elle pèche forcément par manque d'approfondissement des thèmes abordés. Ce qui nous vaut, entre autres, une enfilade étourdissante de brèves séquences à caractère sexuel ou de défonce filmées façon clip, à grand renfort de musique rock et avec quelques références stylistiques à TRAINSPOTTING ou aux films de Wong Kar-waï. En outre, les scènes montrant les conflits de générations au sein d'une famille d'immigrants auraient gagné à être plus étoffées au lieu d'être vues à travers un prisme quelque peu folklorique. Ressortent quand même une grande justesse dans les dialogues, une dénonciation de l'intolérance et un traitement plutôt âpre de ce portrait en accéléré du mal de vivre d'une certaine jeunesse. Possédant le physique de l'emploi à défaut de l'âge, Alex Dimitriades convainc dans un rôle peu sympathique, tandis que le reste de la distribution joue dans la note.

Jean Beaulieu

Synopsis

Année

1997

Genre

Drame de moeurs

Durée

104 min.

Origine

Australie