Jam. 1997. Comédie de moeurs de Rick Elgood, Don Letts avec Audrey Reid, Paul Campbell (III), Carl Bradshaw. Afin de régler divers problèmes personnels, une vendeuse itinérante décide de participer à un grand concours de danse. Récit intentionnellement naïf mais efficace. Prépondérance de la musique et de la danse. Mise en scène dynamique. Interprétation convaincante d'A. Reid.
Afin de régler divers problèmes personnels, une vendeuse itinérante décide de participer à un grand concours de danse. Récit intentionnellement naïf mais efficace. Prépondérance de la musique et de la danse. Mise en scène dynamique. Interprétation convaincante d'A. Reid.
Réalisé par deux personnalités du monde de la musique et du vidéoclip, ce premier film très musical surprend par la qualité du point de vue social. D'un réalisme sensible et parfois touchant, Dancehall Queen propose un regard sur le quotidien des quartiers populaires de la capitale jamaïcaine. Ainsi toute une faune de musiciens, artistes, parvenus et truands se côtoient dans un univers urbain coloré et animé par les rythmes entraînants d'une musique hip-hop et reggae omniprésente, ainsi que par un dialecte que les non-initiés auront cependant un certain mal à saisir. Dans cette optique, le récit intentionnellement naïf doit être perçu comme un conte de fées contemporain aux résonances sociales très fortes. Répondant très convenablement à ce tempo, la mise en scène s'avère dynamique. A cet égard, le film rappellera The Harder They Come (1973). Audrey Reid offre ici une performance fort convaincante.
Texte : Carlo Mandolini