Go to main content
4

Clockwatchers

É.-U. 1997. Comédie dramatique de Jill Sprecher avec Toni Collette, Parker Posey, Lisa Kudrow. L'amitié entre quatre employées de bureau est mise à mal lorsque des objets personnels commencent à disparaître. Satire douce et lucide de l'aliénation au travail de bureau. Seconde partie du récit plus faible. Illustration judicieusement élaborée. Jeu dans le ton voulu.

Général
4

Clockwatchers (Clockwatchers)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie dramatique de Jill Sprecher avec Toni Collette, Parker Posey, Lisa Kudrow.

L'amitié entre quatre employées de bureau est mise à mal lorsque des objets personnels commencent à disparaître. Satire douce et lucide de l'aliénation au travail de bureau. Seconde partie du récit plus faible. Illustration judicieusement élaborée. Jeu dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Behaviour
Iris, une jeune femme timide qui vient d'entrer à l'emploi d'un bureau de crédit, se lie d'amitié avec trois consoeurs dont les flamboyants rêves d'avenir jurent avec le quotidien de ce bureau monochrome peuplé de somnambules aux yeux rivés sur l'horloge. Lorsque des objets personnels commencent à disparaître, les rumeurs vont bon train parmi les employés, jusqu'à ce que, chemin faisant, des accusations malveillantes et erronées aient raison de la confiance et de la solidarité qui régnaient à l'intérieur du quatuor.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier film de Jill Sprecher, CLOCKWATCHERS se révèle une satire douce et lucide sur l'aliénation de l'individu soumis au système du travail de bureau, doublée d'une éloge de la solidarité féminine. Le scénario, que la cinéaste a écrit avec sa soeur Karen, divise le film en deux parties distinctes. La première, la plus forte et la mieux rythmée, présente les personnages et cumule une série d'observations justes et drôles sur ces affreux espaces de travail éclairés au néon. La seconde, moins maîtrisée, délie les fils d'une intrigue qui tourne en rond en plus d'amorcer quelques développements parallèles laissés en suspens. Ayant judicieusement élaboré l'aspect visuel, Jill Sprecher a privilégié les plans larges, mettant ainsi en relief la monotonie des espaces à bureaux. De plus, le choix d'une musique d'ascenseur aseptisée et déshumanisée convient parfaitement au propos. Si les répliques les plus cinglantes reviennent à Parker Posey, les trois autres actrices jouent également dans le ton voulu.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3