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Chut! (Hush)

É.-U. 1997. Thriller de Jonathan Darby avec Jessica Lange, Gwyneth Paltrow, Johnathon Schaech. Une jeune épouse enceinte découvre que la mère de son mari nourrit envers elle des desseins meurtriers. Thriller psychologique aux développements ridicules. Dénouement mélodramatique particulièrement grotesque. Réalisation banale. Jeu maniéré de J. Lange.

13 ans +
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Chut! (Hush)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1997. Thriller de Jonathan Darby avec Jessica Lange, Gwyneth Paltrow, Johnathon Schaech.

Une jeune épouse enceinte découvre que la mère de son mari nourrit envers elle des desseins meurtriers. Thriller psychologique aux développements ridicules. Dénouement mélodramatique particulièrement grotesque. Réalisation banale. Jeu maniéré de J. Lange.

Depuis que son fils Jackson est parti vivre à New York, la veuve Martha Baring doit s'occuper seule de leur immense ranch familial au Kentucky. Elle est donc enchantée lorsque le jeune homme décide de revenir s'y installer avec sa nouvelle épouse Helen, qui est enceinte. Cette dernière ne tarde cependant pas à découvrir en Martha une femme jalouse et possessive qui semble prête à tout pour l'éloigner de Jackson. La jeune femme en vient même à découvrir que sa belle-mère nourrit envers elle des desseins meurtriers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans les années 1960, le réalisateur Robert Aldrich a signé deux thrillers psychologiques qui mettaient en vedette des stars hollywoodiennes vieillissantes (WHAT EVER HAPPENED TO BABY JANE? avec Bette Davis et Joan Crawford, ainsi que HUSH... HUSH, SWEET CHARLOTTE avec Bette Davis et Olivia de Havilland). Ces films sont devenus au fil du temps des oeuvres cultes en raison de leurs effets dramatiques exagérés. On serait tenté de croire que Jonathan Darby a voulu rendre hommage à Aldrich avec ce nouveau suspense où Jessica Lange, dans le rôle d'une mère psychotique, livre une performance outrancière que Bette Davis n'aurait peut-être pas reniée. Tourné platement comme un téléfilm, HUSH est un suspense psychologique aux développements tellement kitsch et ridicules qu'ils en deviennent presque jubilatoires. À ce titre, le dénouement mérite de figurer dans une anthologie des moments les plus grotesques de l'histoire du cinéma américain. On ne peut que compatir sincèrement avec les pauvres interprètes compromis dans ce ratage de premier ordre.

Texte : Martin Girard

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