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Ceux qui m'aiment prendront le train

Fr. 1997. Drame psychologique de Patrice Chéreau avec Valeria Bruni Tedeschi, Charles Berling, Pascal Greggory. Les funérailles d'un peintre homosexuel donnent lieu à des règlements de compte émotifs entre ses amants, amis et parents. Psychodrame à l'écriture vive. Recherche d'effets dramatiques constante et souvent forcée. Mise en scène brillante. Excellente équipe d'interprètes.

16 ans +
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Ceux qui m'aiment prendront le train (Ceux qui m'aiment prendront le train)

16 ans + 16 ans +

Fr. 1997. Drame psychologique de Patrice Chéreau avec Valeria Bruni Tedeschi, Charles Berling, Pascal Greggory.

Les funérailles d'un peintre homosexuel donnent lieu à des règlements de compte émotifs entre ses amants, amis et parents. Psychodrame à l'écriture vive. Recherche d'effets dramatiques constante et souvent forcée. Mise en scène brillante. Excellente équipe d'interprètes.

Année :
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Distributeur :
Lion's Gate
Récompenses
Jean-Baptiste Emmerich, peintre homosexuel, séducteur et manipulateur, avait rompu avec son milieu bourgeois de Limoges. Mais le jour de ses funérailles, parents, amis, amants, toute une bande hétéroclite prend le train pour l'accompagner à sa dernière demeure. Le voyage est tout sauf recueilli: crises, heurts, rivalités, jalousies, rancunes se succèdent. Après la cérémonie, la bande se retrouve dans la demeure du frère jumeau du défunt, où les discussions reprennent, chacun exprimant ses névroses, ses fantasmes, ses obsessions.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Patrice Chéreau n'a jamais fait dans la dentelle. Cet homme de théâtre aime mettre en scène des personnages aux plaies émotives béantes qui s'entredéchirent allègrement. Pensons à L'HOMME BLESSÉ ou à LA REINE MARGOT. Le contexte funèbre dans lequel se déroule son nouveau film est bien d'à propos, puisqu'il s'agit d'un psychodrame où chaque personnage fait le deuil de sa propre vie et des illusions de bonheur qu'il entretenait. Bénéficiant d'une écriture d'une grande vivacité et mis en scène avec brio, le film est fascinant et en même temps irritant. Il y a une recherche d'effets dramatiques constante et souvent forcée dans la forme et le fond. Par ailleurs, on se demande pourquoi l'auteur a jugé bon de tapisser son film de chansons à la mode (Portishead, Bjork, etc.), superbes au demeurant, mais qui semblent ici complètement plaquées. Pour créer de l'atmosphère? C'est trop facile. Pour combler un vide? Peut-être bien. Une chose est sûre, cependant, Chéreau dirige ses comédiens avec une maîtrise remarquable. Ce sont eux, ultimement, qui parviennent à rendre prenant ce mélodrame un peu maniéré.

Texte : Martin Girard

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