Buddy

Name: Buddy
Director: Caroline Thompson
Genre: Comédie
Duration: 84 min.

É.-U. 1997. Comédie de Caroline Thompson avec Rene Russo, Robbie Coltrane, Alan Cumming. Une millionnaire excentrique adopte un bébé gorille qu'elle élève dans son manoir en lui enseignant les bonnes manières. Histoire vraie racontée à la manière d'un conte de fées. Scénario mince aux développements banals. Illustration soignée. Interprétation honorable de R. Russo.

Buddy (Buddy)

Général

É.-U. 1997. Comédie de Caroline Thompson avec Rene Russo, Robbie Coltrane, Alan Cumming.

Une millionnaire excentrique adopte un bébé gorille qu'elle élève dans son manoir en lui enseignant les bonnes manières. Histoire vraie racontée à la manière d'un conte de fées. Scénario mince aux développements banals. Illustration soignée. Interprétation honorable de R. Russo.

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Genre :

Année :

Durée :

Réalisation :

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Columbia

Interprètes :

Rene Russo
Robbie Coltrane
Alan Cumming

Gertrude Lintz est une riche New-Yorkaise qui a la passion des animaux. Son manoir ceinturé de vastes jardins constitue une véritable ménagerie. Gertrude éprouve une affection toute particulière pour son gorille Buddy, qu'elle a adopté lorsqu'il était bébé. Patiente et perspicace, Gertrude s'en occupe comme s'il était son propre enfant, allant même jusqu'à lui enseigner les bonnes manières. Buddy se montre un élève particulièrement doué, mais lorsqu'il atteint l'âge adulte, le gorille devient un peu trop encombrant pour demeurer auprès de sa maîtresse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réputation de Caroline Thompson n'est plus à faire. Ses scénarios ont nourri à merveille l'inspiration de Tim Burton (EDWARD SCISSORHANDS), tandis que sa propre réalisation de BLACK BEAUTY en a fait un classique contemporain des films pour enfants. On reconnaît d'ailleurs sa touche particulière dans BUDDY, ne serait-ce que par le ton délicat et féminin qu'adopte le film pour décrire les frasques d'un gorille! Situant l'action dans le riche manoir d'une millionnaire, la réalisatrice en profite pour conférer au décor un aspect légèrement merveilleux, comme pour donner à cette histoire, pourtant véridique, la couleur d'un conte de fées. Des références subtiles à King Kong et La Belle et la bête viennent renforcer cette impression. On aimerait donc dire que l'ensemble est une réussite; malheureusement, la minceur du scénario et la banalité des développements narratifs clouent le film au sol, l'empêchant d'atteindre la poésie, la fraîcheur et l'humour souhaités. Rene Russo s'en tire honorablement parmi une distribution majoritairement animale.

Texte : Martin Girard

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