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Bienvenue à Sarajevo (Welcome to Sarajevo)

G.-B. 1997. Drame de guerre de Michael Winterbottom avec Stephen Dillane, Woody Harrelson, Emira Nusevic. Durant le siège de Sarajevo, un journaliste britannique s'efforce de sauver les enfants d'un orphelinat fréquemment bombardé. Traitement réaliste de type documentaire. Vivacité du montage. Sécheresse de l'interprétation.

13 ans + (violence)
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Bienvenue à Sarajevo (Welcome to Sarajevo)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 1997. Drame de guerre de Michael Winterbottom avec Stephen Dillane, Woody Harrelson, Emira Nusevic.

Durant le siège de Sarajevo, un journaliste britannique s'efforce de sauver les enfants d'un orphelinat fréquemment bombardé. Traitement réaliste de type documentaire. Vivacité du montage. Sécheresse de l'interprétation.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Après avoir couvert la chute de la ville bosniaque de Vukovar, Michael Henderson, correspondant d'une chaîne de télévision britannique, est renvoyé dans l'ex-Yougoslavie pour rendre compte du siège de Sarajevo. Impuissant devant les tourments de la population, il tente cependant d'ameuter l'opinion internationale en tournant une série de reportages sur un orphelinat qui est la cible de bombardements fréquents. Il réussit finalement à ce que plusieurs enfants soient évacués et convainc même sa femme d'adopter une fillette de neuf ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dès la première image, en quelques phrases explicites, Michael Winterbottom ne laisse planer aucun doute sur son parti pris: le diable est bien serbe. Là s'arrêtera son analyse d'une guerre dont la complexité historico-ethnique n'est pourtant plus à démontrer. Loin de la sensibilité du film bosniaque LE CERCLE PARFAIT, se déroulant dans le même cadre, cette histoire inspirée par des faits vécus est tournée par un Anglais qui observe le conflit de l'extérieur. Il y avait pourtant là sujet à un regard critique sur la pratique actuelle du journalisme de terrain. Au lieu de cela, on assiste à l'étalement d'une condescendance qui réduit les ex-Yougoslaves à un rôle de faire-valoir pour une poignée d'Anglo-Saxons sûrs de leur bon droit. Optant pour une approche réaliste de type documentaire, le réalisateur fait alterner images réelles et séquences de fiction. La vivacité de son montage ne peut cependant pas faire oublier la minceur de la ligne dramatique, ni un environnement musical pop fort peu approprié au propos. Le premier rôle tenu par la ville de Sarajevo elle-même n'est point éclipsé par la sécheresse de l'interprétation.

Texte : Christian Depoorter

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