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Beauté dangereuse (Dangerous Beauty)

É.-U. 1997. Mélodrame de Marshall Herskovitz avec Catherine McCormack, Rufus Sewell, Jacqueline Bisset. À Venise, au XVIe siècle, un noble est épris d'une courtisane fort populaire. Histoire d'amour à l'ancienne traitée à l'eau de rose. Mise en scène maniérée. Caractérisation des personnages peu adaptée à l'époque.

13 ans + (érotisme)
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Beauté dangereuse (Dangerous Beauty)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 1997. Mélodrame de Marshall Herskovitz avec Catherine McCormack, Rufus Sewell, Jacqueline Bisset.

À Venise, au XVIe siècle, un noble est épris d'une courtisane fort populaire. Histoire d'amour à l'ancienne traitée à l'eau de rose. Mise en scène maniérée. Caractérisation des personnages peu adaptée à l'époque.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
A Venise au XVIe siècle, Veronica Franco embrasse la carrière de courtisane après que le noble Marco ait refusé de l'épouser en raison de son rang social inférieur. Jolie et dégourdie, la jeune femme devient rapidement la coqueluche des salons privés et de la cour de Venise. Jaloux de l'attention que portent à la belle les autres notables, Marco en vient à vouloir la reconquérir. Mais lorsque la peste s'abat sur la ville, l'Église y voit le signe d'une punition divine. L'Inquisition frappe alors les milieux libertins de Venise et Veronica se retrouve accusée de sorcellerie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la façon d'un dépliant touristique, DANGEROUS BEAUTY évoque une Venise rappelant les tableaux d'époque dont l'ambiance chaude et veloutée est rendue par une illustration à dominante ocre-jaune. Cette imagerie somptueuse et ce goût du décor, exprimés avec maniérisme par la mise en scène, ne peuvent cependant cacher le vide d'un scénario aussi creux qu'artificiel. En fait, le film se laisse voir comme on feuillette un roman de gare à l'eau de rose, du style de la collection Harlequin. Le cadre éminemment pittoresque et la richesse des costumes ornent les développements convenus d'une histoire d'amour à l'ancienne pimentée d'un léger érotisme à la moderne. Tout cela apparaît bien kitsch, à l'instar du vague discours féministe qui pointe en filigrane et qui connaît une apothéose invraisemblable et tout bonnement grotesque dans la scène finale du procès. Pour belles qu'elles soient à regarder, les courbes avantageuses des interprètes confirment néanmoins le fait que leur physionomie et leur caractère paraissent plus adaptés à notre époque qu'au XVIe siècle.

Texte : Christian Depoorter

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