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Arlette

Fr. 1997. Comédie de Claude Zidi avec Josiane Balasko, Christophe Lambert, Ennio Fantastichini. Des mafieux de Las Vegas forcent un joueur endetté à aller en France séduire une serveuse qui ne sait pas qu'elle est l'héritière d'une immense fortune. Farce paillarde à l'humour souvent grotesque. Quelques réparties incisives. Mise en scène fatiguée. Acteurs compétents.

Général
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Arlette (Arlette)

Général Général

Fr. 1997. Comédie de Claude Zidi avec Josiane Balasko, Christophe Lambert, Ennio Fantastichini.

Des mafieux de Las Vegas forcent un joueur endetté à aller en France séduire une serveuse qui ne sait pas qu'elle est l'héritière d'une immense fortune. Farce paillarde à l'humour souvent grotesque. Quelques réparties incisives. Mise en scène fatiguée. Acteurs compétents.

À l'article de la mort, le propriétaire d'un grand casino à Las Vegas désire retrouver sa fille qu'il n'a jamais connue, afin de lui léguer son immense fortune. Mais son associé véreux le devance et oblige Frank, un joueur qui lui doit une grosse dette, à s'envoler pour la France afin de séduire et d'épouser Arlette, l'héritière. Une fois aux États-Unis, celle-ci serait éliminée. Mais Frank finit par s'éprendre d'Arlette, cette naïve serveuse de restaurant pour routiers. Après lui avoir révélé la vérité, Frank l'aide à déjouer la machination.

L’AVIS DE MEDIAFILM

ARLETTE est le type même de film qui devrait avoir tout à gagner lorsqu'un producteur hollywoodien se décidera à en faire un remake américain. Car si sur papier, ces péripéties totalement invraisemblables garantissent un bon divertissement populaire, dans les mains fatiguées d'un Claude Zidi, décidément en fin de parcours (il est loin le temps des RIPOUX), le spectateur a droit à une farce paillarde d'une "franchouillardise" des moins subtiles. Si comme à l'accoutumée, Josiane Balasko se montre souvent généreuse et incisive dans ses réparties, on ne peut que trouver indigeste cet humour de troupiers fait de combats grotesques, type tarte à la crème, et de vulgarité visant le bas de la ceinture. Que dire également des scènes d'action dont la maladresse renvoie à la série Z? Pourtant, ce long métrage recèle un véritable potentiel comique que malheureusement ni le métier du réalisateur ni la compétence des acteurs n'ont su exploiter pleinement à sa juste valeur.

Texte : Christian Depoorter

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