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Anastasia

É.-U. 1997. Dessins animés de Don Bluth, Gary Goldman . Une jeune orpheline démunie qui ne se souvient plus de son passé en vient à découvrir qu'elle est née princesse. Vision complètement déformée de faits et de personnages historiques. Utilisation efficace de recettes éprouvées. Graphisme très soigné. Aspects techniques réussis.

Général
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Anastasia (Anastasia)

Général Général

É.-U. 1997. Dessins animés de Don Bluth, Gary Goldman .

Une jeune orpheline démunie qui ne se souvient plus de son passé en vient à découvrir qu'elle est née princesse. Vision complètement déformée de faits et de personnages historiques. Utilisation efficace de recettes éprouvées. Graphisme très soigné. Aspects techniques réussis.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
En 1916, Raspoutine jette une malédiction sur la famille du tsar Nicolas II. Une révolution du peuple vient alors mettre fin au règne des Romanov. En fuyant le palais, la princesse Anastasia est séparée de sa grand-mère, l'impératrice Marie. Les années passent. En grandissant, Anastasia oublie son passé. Démunie, elle rencontre deux coquins qui voient en cette inconnue la candidate parfaite pour empocher la récompense promise par Marie à quiconque retrouvera sa petite-fille. Cette supercherie permettra à la jeune fille de découvrir qu'elle est née princesse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film d'animation somptueusement produit offre une vision complètement déformée de faits et de personnages historiques. Ainsi, la Russie de Nicolas II est présentée ici comme un royaume enchanté gouverné par un tsar de conte de fées (en réalité Nicolas II était connu sous le surnom de «Nicolas le sanglant»). Le film attribue la révolution bolchévique à Raspoutine et Saint-Pétersbourg n'y change pas de nom après la révolution (alors qu'elle est devenue Petrograd en 1914 et Leningrad en 1924). Mais plus encore, des analyses récentes d'ADN ont prouvé que la véritable Anastasia avait bel et bien été exécutée avec le reste des Romanov en 1917! Bref, comme leçon d'Histoire, il faudra repasser... Les jeunes spectateurs à qui le film s'adresse en seront donc quitte pour un joli bourrage de crâne habilement dissimulé derrière le faste d'un spectacle d'animation haut de gamme. Car, il faut bien l'avouer, le film en met plein la vue sur la plan technique, même si le graphisme est plus soigné qu'original. Le scénario demeure quant à lui standard, se contentant d'appliquer efficacement des recettes éprouvées.

Texte : Martin Girard

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