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Amour & confusions

Fr. 1997. Comédie sentimentale de Patrick Braoudé avec Patrick Braoudé, Kristin Scott Thomas, Jeanne Moreau. À cause d'un quiproquo, un homme croit que la femme dont il est tombé amoureux ne veut pas le revoir et vice versa. Tentative de bilan du sentiment amoureux à l'ère de l'égalité des sexes. Traitement dénué de finesse. Effets racoleurs. Interprétation chargée.

13 ans +
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Amour & confusions (Amour & confusions)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1997. Comédie sentimentale de Patrick Braoudé avec Patrick Braoudé, Kristin Scott Thomas, Jeanne Moreau.

À cause d'un quiproquo, un homme croit que la femme dont il est tombé amoureux ne veut pas le revoir et vice versa. Tentative de bilan du sentiment amoureux à l'ère de l'égalité des sexes. Traitement dénué de finesse. Effets racoleurs. Interprétation chargée.

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Prima Film
Dan et Sarah ont le coup de foudre et passent la nuit ensemble chez lui. Le matin, Sarah part sans le réveiller et inscrit son numéro de téléphone sur un vase. Mais la femme de ménage casse accidentellement le bibelot. Dan croit alors que Sarah est partie sans souhaiter le revoir, tandis que la jeune femme attend en vain un appel de lui. Cette situation ambiguë s'envenime davantage lorsque Sarah est engagée à la direction de la maison de lingerie féminine "Confusions", où Dan travaille comme dessinateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Côté gauche, le mâle tendre et compréhensif influencé par son cousin lubrique qui l'emmène consulter un sexologue faisant la promotion de l'érotisme asiatique. Côté droit, la femme de carrière séduisante mais peu sûre d'elle qui écoute sa copine mal fagotée adepte du nouvel âge et de la psychologie à deux sous des revues féminines. Et bien entendu, l'amour finira par triompher au terme de maints affrontements corsés. Dans la veine de son film NEUF MOIS, Patrick Braoudé tente ici de dresser un bilan exhaustif du sentiment amoureux à l'ère de l'égalité des sexes. Mais hormis quelques observations pertinentes, l'ensemble reconduit nombre de clichés et fait montre de bien peu de finesse, quand il ne s'agit pas de vulgarité ou de voyeurisme. Bien que généralement efficace, la mise en scène s'avère trop agitée lors des scènes de confrontation, montées de façon inutilement frénétique. K. Scott Thomas ne semble pas à l'aise dans son rôle, tandis que P. Braoudé est plus attachant, bien qu'imbuvable lorsqu'il s'énerve. Dans des rôles secondaires, V. Bruni-Tedeschi et G. Darmon leur volent parfois la vedette.

Texte : Louis-Paul Rioux

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