É.-U. 1997. Drame policier de Paul Chart avec Fairuza Balk, Robert Forster, David Thewlis. Deux soeurs qui ont rendez-vous dans un motel dans le désert sont victimes d'un tueur en série. Thèmes familiers. Intrigue plutôt controuvée. Quelques bons effets de surprise. Réalisation assez habile. Interprétation alerte de personnages excentriques.
Deux soeurs qui ont rendez-vous dans un motel dans le désert sont victimes d'un tueur en série. Thèmes familiers. Intrigue plutôt controuvée. Quelques bons effets de surprise. Réalisation assez habile. Interprétation alerte de personnages excentriques.
Road-movie, désert, tueur en série... la recette commence à s'épuiser. De KALIFORNIA à NATURAL BORN KILLERS, AMERICAN PERFEKT puise son inspiration dans un cinéma indépendant américain qui semble de plus en plus... dépendant des modes. Malgré de bons effets de surprise, l'intrigue de ce premier film finit par décevoir après un début plutôt prometteur. Amanda Plummer, qui joue ici un autre de ces personnages un peu déréglés dont elle a le secret, donne le ton avec son jeu imprévisible, mélange de candeur et de folie douce qui garde le spectateur en état d'alerte. Les relations entre les personnages excentriques se tissent sur fond de soupçons et de secrets, ce qui confère au film un petit côté ludique attrayant. Mais lorsque Plummer disparaît du portrait, le film se replie sur lui-même et ne fait alors que répéter les mêmes recettes plutôt que d'élaborer ses thèmes et ses personnages. Les situations deviennent de plus en plus controuvées et artificielles et le film se termine en queue de poisson. La réalisation demeure cependant habile et les interprètes jouent de façon alerte.
Texte : Martin Girard