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American Perfekt

É.-U. 1997. Drame policier de Paul Chart avec Fairuza Balk, Robert Forster, David Thewlis. Deux soeurs qui ont rendez-vous dans un motel dans le désert sont victimes d'un tueur en série. Thèmes familiers. Intrigue plutôt controuvée. Quelques bons effets de surprise. Réalisation assez habile. Interprétation alerte de personnages excentriques.

13 ans + (horreur)
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American Perfekt (American Perfekt)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 1997. Drame policier de Paul Chart avec Fairuza Balk, Robert Forster, David Thewlis.

Deux soeurs qui ont rendez-vous dans un motel dans le désert sont victimes d'un tueur en série. Thèmes familiers. Intrigue plutôt controuvée. Quelques bons effets de surprise. Réalisation assez habile. Interprétation alerte de personnages excentriques.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Sandra est en route pour aller rendre visite à sa soeur Alice lorsqu'un chauffard lui fait perdre le contrôle de sa voiture. Elle est secourue par Jake qui s'offre de la conduire jusqu'au motel où elle a rendez-vous avec Alice. Mais en route, leur voiture tombe en panne et c'est le chauffard, un dénommé Santini, qui leur porte cette fois assistance. Les trois passent la soirée au restaurant du motel à faire connaissance, tout en se soupçonnant mutuellement de mauvais desseins. Le lendemain, Alice va à son rendez-vous, mais sa soeur semble avoir disparu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Road-movie, désert, tueur en série... la recette commence à s'épuiser. De KALIFORNIA à NATURAL BORN KILLERS, AMERICAN PERFEKT puise son inspiration dans un cinéma indépendant américain qui semble de plus en plus... dépendant des modes. Malgré de bons effets de surprise, l'intrigue de ce premier film finit par décevoir après un début plutôt prometteur. Amanda Plummer, qui joue ici un autre de ces personnages un peu déréglés dont elle a le secret, donne le ton avec son jeu imprévisible, mélange de candeur et de folie douce qui garde le spectateur en état d'alerte. Les relations entre les personnages excentriques se tissent sur fond de soupçons et de secrets, ce qui confère au film un petit côté ludique attrayant. Mais lorsque Plummer disparaît du portrait, le film se replie sur lui-même et ne fait alors que répéter les mêmes recettes plutôt que d'élaborer ses thèmes et ses personnages. Les situations deviennent de plus en plus controuvées et artificielles et le film se termine en queue de poisson. La réalisation demeure cependant habile et les interprètes jouent de façon alerte.

Texte : Martin Girard

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