É.-U. 1997. Science-fiction de Jean-Pierre Jeunet avec Sigourney Weaver, Winona Ryder, Ron Perlman. Des créatures monstrueuses s'attaquent aux derniers occupants d'un immense vaisseau spatial militaire ayant été évacué. Film de série. Touches insolites dans le traitement. Contenu psychologique à peine effleuré. Mise en scène nerveuse. Forte présence de S. Weaver.
Des créatures monstrueuses s'attaquent aux derniers occupants d'un immense vaisseau spatial militaire ayant été évacué. Film de série. Touches insolites dans le traitement. Contenu psychologique à peine effleuré. Mise en scène nerveuse. Forte présence de S. Weaver.
Après avoir fait sa marque en France avec deux films fantastiques proches de la bande dessinée (DELICATESSEN, LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS), le jeune cinéaste Jean-Pierre Jeunet entre à Hollywood par la grande porte, à tout le moins d'un point de vue commercial. En réalisant le quatrième volet de la série ALIEN, Jeunet ne s'est pas privé d'y incorporer des éléments imaginatifs et insolites propres à l'univers de ses deux premiers films. Néanmoins, le scénario se contente plus souvent qu'autrement de ressasser les idées fortes des autres films de la série. Privilégiant le spectacle pur, Jeunet ne fait qu'effleurer les possibilités psychologiques et philosophiques que le sujet laissait entrevoir. Par contre, il réussit totalement son approche visuelle en jouant sur un alliage d'éléments high-tech et d'esthétique industrielle (qui rappelle le DUNE de David Lynch). Par ailleurs, sa mise en scène nerveuse parvient à instaurer le climat de tension voulu. Sigourney Weaver a toujours autant de présence dans le rôle principal.
Texte : Martin Girard
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Quatrième volet prétexte à redémarrer une série à succès. Scénario pour le moins mince. Rythme assez soutenu. Tension dramatique valable. Ton d’autodérision détonne. Effets visuels convenus. Scène sous-marine angoissante. Interprétation correcte, sans plus.
J'attribue à ce film la Cote