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A Thousand Acres

É.-U. 1997. Mélodrame de Jocelyn Moorhouse avec Jessica Lange, Michelle Pfeiffer, Jason Robards. Une querelle entre un fermier à la retraite et ses trois filles réveillent de vieux démons. Scénario chargé. Conflits dramatiques traités en surface. Réalisation soignée mais peu convaincante. Interprétation vibrante d'émotions.

Général
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A Thousand Acres (A Thousand Acres)

Général Général

É.-U. 1997. Mélodrame de Jocelyn Moorhouse avec Jessica Lange, Michelle Pfeiffer, Jason Robards.

Une querelle entre un fermier à la retraite et ses trois filles réveillent de vieux démons. Scénario chargé. Conflits dramatiques traités en surface. Réalisation soignée mais peu convaincante. Interprétation vibrante d'émotions.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Le riche fermier Larry Cook juge que le moment est venu pour lui de se retirer. Il décide donc de léguer sa ferme à ses filles Rose, Ginny et Caroline. La cadette Caroline, qui est avocate, émet un doute au sujet de la décision de son père. Prenant fort mal la chose, Larry décide de céder sa propriété à Rose et Ginny seulement. Le comportement déraisonnable du vieil homme provoque des conflits entre les soeurs et réveille vite d'anciens démons. Larry finit par se retourner contre Rose et Ginny à qui il intente un procès avec la complicité de Caroline.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Se présentant comme une sorte de King Lear à la sauce mid-west américain, avec des relents de féminisme pour ajouter au caractère contemporain de l'affaire, A THOUSAND ACRES est le type même de l'adaptation inaboutie d'un roman à l'écran. L'oeuvre littéraire ayant inspiré ce film devait à l'évidence explorer plusieurs thèmes et brosser le portrait de plusieurs personnages, tissant des relations complexes entre eux. Le film s'efforce d'en conserver le maximum, avec pour résultat un scénario chargé où les conflits dramatiques sont rarement développés en profondeur. Ainsi, les comportements excessifs de certains personnages semblent souvent devoir plus aux caprices de la scénariste qu'à des considérations psychologiques. Bien que soignée et adoptant un mode classique, la réalisation ne parvient pas à convaincre, car son vernis réaliste sent le fabriqué. Heureusement, les interprètes sont de premier ordre et livrent tous des performances vibrantes.

Texte : Martin Girard

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