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Trojan Eddie

G.-B. 1996. Drame de moeurs de Gillies MacKinnon avec Richard Harris, Stephen Rea, Brendan Gleeson. Un vendeur ambulant doit aider son patron à retrouver sa nouvelle épouse partie en compagnie de son neveu avec une importante somme d'argent. Peinture de moeurs juste et vivante. Touches d'humour. Réalisation efficace. Interprétation solide.

13 ans +
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Trojan Eddie (Trojan Eddie)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1996. Drame de moeurs de Gillies MacKinnon avec Richard Harris, Stephen Rea, Brendan Gleeson.

Un vendeur ambulant doit aider son patron à retrouver sa nouvelle épouse partie en compagnie de son neveu avec une importante somme d'argent. Peinture de moeurs juste et vivante. Touches d'humour. Réalisation efficace. Interprétation solide.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans une ville d'Irlande, le vieux caïd John Power domine un réseau de revente de diverses marchandises. Eddie, un des vendeurs, est aidé par Dermot, le neveu de son patron. Voilà que le jeune homme a une liaison avec Kathleen, la fiancée de son oncle. Le jour du mariage entre Kathleen et Power, les amants s'enfuient avec un magot appartenant au mafioso. Eddie devient alors impliqué malgré lui dans les efforts de son patron pour récupérer son argent et sa nouvelle épouse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le réussi SMALL FACES, Gillies MacKinnon sert à nouveau une juste et belle peinture de moeurs. Il parvient ainsi à insuffler à cette histoire somme toute banale de jalousie et de cupidité une certaine vivacité et ce, grâce à des personnages souvent savoureux et toujours authentiques. En filmant dans des décors irlandais réels, le cinéaste relève habilement le défi du réalisme, alignant des passages tantôt amusants, tantôt plus saisissants. À ce titre, les images de John de Borman se révèlent fort belles sans qu'elles versent dans une esthétique de carte postale. MacKinnon exploite intelligemment l'humour local dans les scènes de vente, où Stephen Rea excelle particulièrement en se comportant un peu comme un évangéliste bidon. La réalisation s'avère discrète, efficace et parfois même subtile, notamment lorsqu'elle s'articule autour du point de vue subjectif d'un protagoniste. Richard Harris et Stephen Rea livrent de solides performances.

Texte : Alain Dubeau

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