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Temptress Moon (Feng Yue)

H.-K. 1996. Drame de moeurs de Chen Kaige avec Leslie Cheung, Gong Li, Kevin Lin. Un gigolo a pour mission de séduire la riche héritière de la demeure où il a vécu étant enfant. Saga aux accents shakespeariens. Allégorie parfois trop appuyée. Mise en scène énergique. Magnificence picturale. Interprètes de talent.

Général
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Temptress Moon (Feng Yue)

Général Général

H.-K. 1996. Drame de moeurs de Chen Kaige avec Leslie Cheung, Gong Li, Kevin Lin.

Un gigolo a pour mission de séduire la riche héritière de la demeure où il a vécu étant enfant. Saga aux accents shakespeariens. Allégorie parfois trop appuyée. Mise en scène énergique. Magnificence picturale. Interprètes de talent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Interprètes :
En 1911, l'orphelin Zhongliang est accueilli dans la grande demeure de la riche famille Pang dont le fils a épousé sa soeur. Traité comme un simple serviteur par son beau-frère opiomane, l'adolescent fuit l'endroit après avoir été humilié. Dix ans après, à Shanghai, un parrain de la mafia a fait de lui un gigolo qui arnaque les dames fortunées. Entre temps, le patriarche du clan Pang meurt et sa fille Ruyi le remplace. Zhongliang se voit alors confié la mission d'aller séduire cette riche héritière. Malheureusement pour lui, il en tombe amoureux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après la Palme d'or d'ADIEU MA CONCUBINE, Chen Kaige a retenu une nouvelle fois les services de ses acteurs fétiches Leslie Cheung et Gong Li pour en faire les vedettes de cette saga qui brasse beaucoup de thèmes à la fois,...trop peut-être! En effet, cette histoire d'amour, d'honneur et de revanche aux accents shakespeariens propose autant un portrait psychologique des personnages à laquelle on adhère peu émotionnellement qu'une description sociologique (rôle de la femme, univers rural traditionnel v/s milieu urbain occidentalisé, etc). Déjà qu'en plaçant le décor dans une période de grands bouleversements historiques, le réalisateur paraît insister un peu lourdement sur la valeur allégorique du drame vécu par ses personnages (la riche héritière interprétée par Gong Li peut facilement s'identifier à la nation chinoise). De plus, le récit effectue dans sa première partie de nombreuses ellipses peu nécessaires à la compréhension du récit. Ces réticentes exprimées, il faut avouer que l'énergie de la mise en scène et la magnificence picturale des lumières et des couleurs ne font jamais défaut.

Texte : Christian Depoorter

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