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Sous-sol

Can. 1996. Drame psychologique de Pierre Gang avec Richard Moffatt, Louise Portal, Isabelle Pasco. Depuis que son père est mort après une nuit d'ébats amoureux, un adolescent refuse de grandir, prisonnier de sa peur du sexe. Thème intéressant. Écriture manquant d'audace. Mise en scène modeste. Interprétation dégagée mais sans mordant.

16 ans +
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Sous-sol (Sous-sol)

16 ans + 16 ans +

Can. 1996. Drame psychologique de Pierre Gang avec Richard Moffatt, Louise Portal, Isabelle Pasco.

Depuis que son père est mort après une nuit d'ébats amoureux, un adolescent refuse de grandir, prisonnier de sa peur du sexe. Thème intéressant. Écriture manquant d'audace. Mise en scène modeste. Interprétation dégagée mais sans mordant.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Une nuit de 1967, le jeune René, 11 ans, aperçoit les ébats amoureux de ses parents. Le lendemain matin, son père est retrouvé mort d'une crise cardiaque. Croyant sa mère responsable du décès, le gamin garde en lui ce secret et refuse de grandir, dégoûté de la sexualité. Fort possessif, il éprouve beaucoup de difficultés à voir sa mère s'éprendre d'un autre homme. L'arrivée d'une nouvelle voisine va cependant lui apporter un peu de réconfort.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce tableau d'un enfant perturbé par le dysfonctionnement de sa famille et par le monde des adultes dont il rejette la sexualité, synonyme à ses yeux de gestes dénués d'amour, renvoie immanquablement au Tambour de Volker Schloendorff. Cependant, la comparaison s'arrête aux réactions physiques similaires des deux héros, car Sous-sol ne possède guère le flamboiement et le sens de la parabole de ce film allemand de 1979. Trop peu souvent le pathétique des diverses situations ne parvient à réellement toucher. Le scénario n'est point en cause, mais une écriture un peu plus audacieuse, liée à une mise en scène dépassant la simple illustration aurait par son mordant et son inventivité avantageusement amélioré l'ensemble. S'il sait par moments suggérer certaines intuitions sur les tourments sexuels de son personnage central, Pierre Gang s'entend surtout à souligner à gros traits les aspects psychologiques de son sujet. Telle quelle, cette oeuvre de facture modeste suscite la sympathie par son interprétation simple et dégagée, à défaut de se révéler entièrement convaincante.

Texte : Christian Depoorter

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