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Solo

É.-U. 1996. Science-fiction de Norberto Barba avec Mario Van Peebles, William Sadler, Adrien Brody. Un androïde meurtrier créé par des militaires échappe à leur contrôle et en vient à s'humaniser au contact de paysans sud-américains. Copie routinière et mécanique de plusieurs films du même genre. Ton belliqueux et traitement manichéen. Réalisation peu convaincante. Jeu monotone du protagoniste.

13 ans + (violence)
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Solo (Solo)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1996. Science-fiction de Norberto Barba avec Mario Van Peebles, William Sadler, Adrien Brody.

Un androïde meurtrier créé par des militaires échappe à leur contrôle et en vient à s'humaniser au contact de paysans sud-américains. Copie routinière et mécanique de plusieurs films du même genre. Ton belliqueux et traitement manichéen. Réalisation peu convaincante. Jeu monotone du protagoniste.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David L. Corley
D'après le roman de Robert Mason
Photographie :
Musique :
Montage :
Solo est un androïde créé par des militaires pour accomplir des missions secrètes. Lors d'un raid contre des rebelles en Amérique du Sud, le robot refuse d'obéir à un ordre qui mettrait en péril la vie d'innocents villageois. Il échappe alors au contrôle de ses inventeurs et s'humanise au contact de ceux dont il a sauvé la vie. Un commando de soldats d'élite est alors envoyé aux trousses de l'automate déserteur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette salade «militaro-science-fictionnesque» semble indiquer que Mario Van Peebles compte marcher sur les brisés d'Arnold Schwarzenegger et de Jean-Claude Van Damme, SOLO copiant sans vergogne des succès de box-office comme THE TERMINATOR et UNIVERSAL SOLDIER. C'est dire qu'on ne trouve guère d'éléments nouveaux dans cette copie routinière et mécanique à l'intrigue fort simpliste. Outre le manichéisme de rigueur et le ton belliqueux attendu, le scénario offre un portrait tristement condescendant de paysans sud-américains qui reçoivent le soldat androïde américain comme un sauveur. La réalisation est particulièrement quelconque et peu convaincante, même dans les scènes d'action. Quant au jeu du protagoniste, disons qu'il atteint des sommets de monotonie et de raideur qui frisent parfois le ridicule. Comparé à cela, même le Schwarzenegger de TERMINATOR apparaît comme un monument de nuances subtiles.

Texte : Martin Girard

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