Fr. 1996. Comédie de moeurs de Agnès Obadia avec Agnès Obadia, Eva Ionesco, Martine Delumeau. Une jeune célibataire mal dans sa peau rencontre des garçons et des filles avec qui elle se lie d'amitié avant d'être frappée d'amnésie temporaire. Histoire mince. Style décontracté, voire nonchalant. Quelques bonnes trouvailles. Mise en scène plutôt lâche. Interprétation sympathique.
Une jeune célibataire mal dans sa peau rencontre des garçons et des filles avec qui elle se lie d'amitié avant d'être frappée d'amnésie temporaire. Histoire mince. Style décontracté, voire nonchalant. Quelques bonnes trouvailles. Mise en scène plutôt lâche. Interprétation sympathique.
Poursuivant sur la lancée de son court métrage, Romaine, un jour où ça va pas, Agnès Obadia aborde le long métrage avec la même décontraction, voire presque avec nonchalance, dans la veine du cinéma entre copains, typique du début des années 1970. Construit comme une juxtaposition de trois sketches, le film n'en garde pas moins une unité de ton étonnante. Malgré la minceur du sujet et un scénario quasi squelettique, il s'en dégage un certain vent de fraîcheur que quelques trouvailles viennent agiter, laissant transparaître un talent prometteur. Il lui restera toutefois à ajouter de la rigueur à sa mise en scène et à sa direction d'acteurs. Comédienne peu connue, Agnès Obadia passe bien le test de l'écran en incarnant très naturellement un personnage de perdante sympathique, ni trop méchante ni trop bonasse. Le reste de la distribution joue à l'avenant, mais seule Laurence Côte se distingue vraiment du groupe.
Texte : Jean Beaulieu