Go to main content
5

Portraits chinois

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Martine Dugowson avec Helena Bonham Carter, Romane Bohringer, Elsa Zylberstein. Neuf amis travaillant dans le milieu de la mode ou du cinéma vivent diverses aventures sentimentales et professionnelles. Suite de vignettes décousues décrivant des instants de vie. Portraits attachants mais manquant de profondeur. Comédiens de talent.

Général
5

Portraits chinois (Portraits chinois)

Général Général

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Martine Dugowson avec Helena Bonham Carter, Romane Bohringer, Elsa Zylberstein.

Neuf amis travaillant dans le milieu de la mode ou du cinéma vivent diverses aventures sentimentales et professionnelles. Suite de vignettes décousues décrivant des instants de vie. Portraits attachants mais manquant de profondeur. Comédiens de talent.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Ada s'occupe de la maison de couture du designer René Sandre. Elle vit avec le scénariste Paul, qui travaille en tandem avec Guido à l'écriture d'un film pour le producteur Alphonse et le réalisateur Yves. Tous se rencontrent lors d'une soirée dans le nouvel appartement du couple. Il y a aussi Nina et Emma, les meilleures amies d'Ada, et Lise, une jeune dessinatrice de mode. Cette dernière est la nouvelle coqueluche de René et devient ainsi la rivale d'Ada. Et pas seulement sur le plan professionnel, puisque Lise séduit en plus Paul.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Débutant par une mise en situation assez confuse, cette comédie demande quelques instants avant qu'on puisse comprendre le "qui fait quoi" de l'intrigue. Ses points de repères situés, le spectateur risque néanmoins de rester sur sa faim, malgré la qualité et la diversité des comédiens participant au projet. Récit intimiste, pour ne pas dire nombriliste, Portraits chinois est construit sous forme d'une suite de vignettes décrivant des instants de vie reliés entre eux par le mince fil conducteur d'une relation sentimentale centrale étiolée par de malencontreuses ellipses. Ce choix formel en vaut bien un autre. Malheureusement, cette approche fait papillonner la réalisatrice d'un personnage à l'autre sans jamais s'étendre en profondeur sur le malaise existentiel de chacun. Il en résulte des portraits attachants qui cherchent désespérément à capter l'air du temps, mais qui finalement ne décrivent que vaguement les affres d'artistes "dorés sur tranche" peu représentatifs de l'ensemble de leur génération. C'est d'autant plus dommage que certaines idées du scénario méritaient d'être plus développées.

Texte : Christian Depoorter

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3