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Portrait de femme (The Portrait of a Lady)

G.-B. 1996. Drame psychologique de Jane Campion avec Nicole Kidman, John Malkovich, Barbara Hershey. Bien qu'elle soit éprise de liberté, une jeune Américaine ayant hérité d'une fortune se précipite dans un mariage qui lui causera une amère déception. Adaptation personnelle mais inégale d'un roman de Henry James. Réalisation d'une belle facture esthétique. Passages très réussis. Interprétation d'une intensité retenue.

Général
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Portrait de femme (The Portrait of a Lady)

Général Général

G.-B. 1996. Drame psychologique de Jane Campion avec Nicole Kidman, John Malkovich, Barbara Hershey.

Bien qu'elle soit éprise de liberté, une jeune Américaine ayant hérité d'une fortune se précipite dans un mariage qui lui causera une amère déception. Adaptation personnelle mais inégale d'un roman de Henry James. Réalisation d'une belle facture esthétique. Passages très réussis. Interprétation d'une intensité retenue.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Éprise de liberté et avide de découverte, la jeune Américaine Isabel Archer fait le tour de l'Europe en ce début des années 1870. Voulant préserver jalousement son indépendance, elle refuse d'épouser les beaux partis qui se jettent à ses pieds. Un héritage inattendu fait d'elle une femme riche, ce qui lui permet d'assumer pleinement son autonomie. À Florence, elle se laisse pourtant séduire par le veuf Gilbert Osmond, que lui a présenté sa bonne amie Serena Merle, et décide même de l'épouser. Mais ce mariage causera une amère déception à la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapter au cinéma le roman de Henry James représente assurément un immense défi, car il s'agit d'une oeuvre riche et complexe sur le plan narratif. Malgré la belle facture esthétique de sa réalisation, l'auteure de THE PIANO n'est pas vraiment parvenue à transposer au grand écran les innombrables nuances psychologiques et la finesse des observations de moeurs de l'oeuvre originale. On se retrouve donc devant un film extrêmement soigné sur le plan de la photographie, très recherché au niveau de la mise en scène et du montage, mais qui s'avère parfois insatisfaisant en ce qui a trait au fond. Les principaux thèmes du roman (l'innocence américaine versus l'expérience européenne, l'importance accordée au sens de l'honneur) sont parfois sacrifiés par la réalisatrice au profit d'une lecture sexuelle de l'oeuvre que d'aucuns pourront contester. Ceci dit, le film contient tout de même plusieurs séquences très réussies qui témoignent du talent de la réalisatrice et de l'originalité de son style. Les interprètes jouent avec une belle intensité retenue qui explose aux bons moments.

Texte : Martin Girard

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