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Passage des hommes libres (Aire libre)

Vén. 1996. Aventures de Luis Armando Roche avec Roy Dupuis, Christian Vadim, Carlos Cruz. Lors d'une expédition au Venezuela, deux scientifiques européens subissent la hargne d'un militaire. Propos humanistes tamisés par une schématisation des personnages. Réalisation fort sage. Belle photographie. Interprètes convaincus.

13 ans +
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Passage des hommes libres (Aire libre)

13 ans + 13 ans +

Vén. 1996. Aventures de Luis Armando Roche avec Roy Dupuis, Christian Vadim, Carlos Cruz.

Lors d'une expédition au Venezuela, deux scientifiques européens subissent la hargne d'un militaire. Propos humanistes tamisés par une schématisation des personnages. Réalisation fort sage. Belle photographie. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
À la fin du XVIIIe siècle, le naturaliste allemand Humbold et le docteur français Aimé Bonpland débarquent au Venezuela afin d'amasser des informations scientifiques. Bien qu'animé par les idées de la Révolution, Aimé vit une idylle avec une aristocrate locale, ce qui ne plaît guère à l'officier Rivera. Cela n'empêche pourtant pas le scientifique de partir en expédition avec son ami Humbold, un maître d'école métis, un prêtre original et Rivera. Des tensions éclatent avec ce dernier, surtout quand il avoue la responsabilité de ses hommes dans un massacre d'Indiens.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le thème de la découverte des merveilles d'un nouveau continent n'offre rien de bien neuf, cette histoire vaguement authentique attire cependant l'attention si on l'aborde du point de vue de la relation trouble qui existe entre les deux personnages principaux. L'ambiguïté de leur intimité, liée au message humaniste sous-jacent qui défend des valeurs de tolérance, de liberté, de justice, de respect des hommes et de la nature, constituent de bons atouts que le réalisateur n'exploite malheureusement pas de la meilleure façon. Outre la schématisation des protagonistes entre bons et méchants et la mise en place d'éléments exotiques purement décoratifs, Luis Armando Roche ne contrôle pas toujours les enchaînements de son récit. Ceux-ci s'avèrent trop souvent attendus et leur ressort dramatique est tamisé par une réalisation fort sage, académique et parfois même d'une lourdeur appuyée. La photographie se révèle certes très belle et les acteurs paraissent convaincus, mais il manque un je-ne-sais-quoi de doigté pour rendre l'ensemble attrayant.

Texte : Christian Depoorter

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