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Panique (Panic)

Can. 1996. Drame de Bashar Shbib avec Alexandra Woodward, Robin Wilcock, Diane Carlson. Un travesti auteur de dramatiques pour la radio récite devant son assistant homophobe sa dernière création. Cinquième volet de la série "The Senses". Sens de l'ouïe prétexte à un exercice de style prévisible et plutôt artificiel. Mise en scène rigide. Interprétation distante.

13 ans +
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Panique (Panic)

13 ans + 13 ans +

Can. 1996. Drame de Bashar Shbib avec Alexandra Woodward, Robin Wilcock, Diane Carlson.

Un travesti auteur de dramatiques pour la radio récite devant son assistant homophobe sa dernière création. Cinquième volet de la série "The Senses". Sens de l'ouïe prétexte à un exercice de style prévisible et plutôt artificiel. Mise en scène rigide. Interprétation distante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Producteurs :
Le travesti Harry écrit des dramatiques pour la radio. Il est assisté de Jack, un technicien macho et homophobe. La dernière création d'Harry raconte les mésaventures d'une femme qui décroche un contrat l'obligeant à écrire un roman en trois jours. Elle concocte alors une histoire de meurtre dont le protagoniste est un peintre et elle se laisse bientôt ensorceler par l'univers de sa création. En racontant son récit, Harry finit par se gagner le respect de Jack.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinquième volet de la série The Senses constituée de cinq longs métrages s'inspirant des cinq sens, Panic utilise le sens de l'ouïe comme prétexte à une histoire prévisible de rapprochement entre deux individus que tout apparemment sépare. Destiné selon l'auteur à la communauté gaie et lesbienne, le film tente bien d'adopter un ton personnel et sincère, mais ne parvient cependant pas à se départir de cette approche artificielle et distante commune à nombre de réalisations de Shbib. Il en résulte un exercice de style vaguement branché et intellectuel au contenu tout compte fait assez creux. De film en film, Shbib ne parvient malheureusement pas à renouveler ni à approfondir sa réflexion sur les moeurs contemporaines et laisse le spectateur plus souvent qu'à son tour sur une impression de déjà-vu et d'inachevé. De facture approximative, sa mise en scène sent trop l'improvisation et les petits budgets dont il dispose ne justifient pas toutes les rigidités de l'ensemble. De plus, bien que semblant un choix délibéré, la froideur de l'interprétation n'aide pas à l'adhésion du public.

Texte : Christian Depoorter

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