É.-U. 1996. Drame de James Foley avec Mark Wahlberg, Reese Witherspoon, William Petersen. Un psychopathe s'en prend à la famille de sa petite-amie lorsque cette dernière veut le quitter. Thriller archiconventionnel. Amalgame de clichés rétrogrades. Aucune densité psychologique. Réalisation sans imagination. Interprètes fort peu convaincants.
Un psychopathe s'en prend à la famille de sa petite-amie lorsque cette dernière veut le quitter. Thriller archiconventionnel. Amalgame de clichés rétrogrades. Aucune densité psychologique. Réalisation sans imagination. Interprètes fort peu convaincants.
Depuis quelques années, le cinéma et surtout la télévision nous ont habitués à nous repaître des exploits sordides de divers maniaques. Ce thriller archiconventionnel s'apparente bien à ce type de film racoleur, hypocrite et moralisateur, dont le petit écran américain semble friand. Le manichéisme du contexte se révèle presque toujours identique. Dans ce cas-ci, il se présente sous les formes d'une famille reconstituée mais conservatrice et bourgeoise vs de jeunes marginaux aimant le rock, la drogue et le sexe...Cet amalgame de clichés rétrogrades et de démagogie douteuse demande une bonne dose de crédulité de la part du spectateur. Pas la peine de chercher la moindre explication psychologique aux comportements désaxés et violents décrits complaisamment. Tout est calibré afin d'arriver à l'inévitable conclusion vengeresse. Réalisateur de Glengarry Glen Ross, James Foley a déjà fait preuve de plus d'imagination de par le passé. Il faut dire qu'avec un scénario aussi pitoyable et des acteurs aussi peu convaincants, il était difficile d'espérer mieux.
Texte : Christian Depoorter