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Obsession mortelle (Fear)

É.-U. 1996. Drame de James Foley avec Mark Wahlberg, Reese Witherspoon, William Petersen. Un psychopathe s'en prend à la famille de sa petite-amie lorsque cette dernière veut le quitter. Thriller archiconventionnel. Amalgame de clichés rétrogrades. Aucune densité psychologique. Réalisation sans imagination. Interprètes fort peu convaincants.

13 ans + (violence)
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Obsession mortelle (Fear)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1996. Drame de James Foley avec Mark Wahlberg, Reese Witherspoon, William Petersen.

Un psychopathe s'en prend à la famille de sa petite-amie lorsque cette dernière veut le quitter. Thriller archiconventionnel. Amalgame de clichés rétrogrades. Aucune densité psychologique. Réalisation sans imagination. Interprètes fort peu convaincants.

Genre :
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Lors d'une sortie dans une discothèque, l'adolescente Nicole fait la rencontre du sensible et attentionné David, dont elle s'éprend aussitôt. Mais le coup de foudre se dissipe rapidement lorsque Nicole découvre que David est en réalité un véritable psychopathe, jaloux, hypocrite et animé de pulsions violentes. Lorsque Nicole tente de rompre sa relation avec lui, David s'en prend brutalement à elle et à sa famille en faisant avec ses copains le siège de leur maison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis quelques années, le cinéma et surtout la télévision nous ont habitués à nous repaître des exploits sordides de divers maniaques. Ce thriller archiconventionnel s'apparente bien à ce type de film racoleur, hypocrite et moralisateur, dont le petit écran américain semble friand. Le manichéisme du contexte se révèle presque toujours identique. Dans ce cas-ci, il se présente sous les formes d'une famille reconstituée mais conservatrice et bourgeoise vs de jeunes marginaux aimant le rock, la drogue et le sexe...Cet amalgame de clichés rétrogrades et de démagogie douteuse demande une bonne dose de crédulité de la part du spectateur. Pas la peine de chercher la moindre explication psychologique aux comportements désaxés et violents décrits complaisamment. Tout est calibré afin d'arriver à l'inévitable conclusion vengeresse. Réalisateur de Glengarry Glen Ross, James Foley a déjà fait preuve de plus d'imagination de par le passé. Il faut dire qu'avec un scénario aussi pitoyable et des acteurs aussi peu convaincants, il était difficile d'espérer mieux.

Texte : Christian Depoorter

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