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Nuit noire (Mother Night)

É.-U. 1996. Drame d'espionnage de Keith Gordon avec Nick Nolte, Sheryl Lee, Alan Arkin. Dans les années 1940, un dramaturge américain vivant à Berlin se fait passer pour un sympathisant nazi afin de travailler comme espion pour les alliés. Adaptation soignée et ambitieuse d'un roman de Kurt Vonnegut. Ensemble intéressant bien qu'inégal. Interprétation remarquable de N. Nolte.

13 ans +
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Nuit noire (Mother Night)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1996. Drame d'espionnage de Keith Gordon avec Nick Nolte, Sheryl Lee, Alan Arkin.

Dans les années 1940, un dramaturge américain vivant à Berlin se fait passer pour un sympathisant nazi afin de travailler comme espion pour les alliés. Adaptation soignée et ambitieuse d'un roman de Kurt Vonnegut. Ensemble intéressant bien qu'inégal. Interprétation remarquable de N. Nolte.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Interprètes :
Howard Campbell est un dramaturge américain vivant en Allemagne durant la montée du nazisme. Contacté par les services secrets de son pays, il devient espion à Berlin en assumant le rôle d'un sympathisant nazi. Ainsi, les discours antisémites qu'il lit sur les ondes de son émission de radio hebdomadaire sont remplis d'informations codées à l'intention des alliés. Mais à la fin de la guerre, pour des raisons de sécurité d'état, les services secrets refusent de blanchir la réputation de leur espion qui doit alors vivre incognito à New York.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Keith Gordon a fait de son mieux pour transposer à l'écran le roman politico-satirique de Kurt Vonnegut, mais le résultat demeure inégal. Très soigné techniquement, mais manquant un peu de personnalité, le film raconte une intrigue complexe qui va et vient entre différentes époques et passe sans crier gare de la tragédie à la comédie. Les thèmes traités sont riches, tant sur le plan de l'étude psychologique que de la satire sociale, et Gordon les aborde de front, avec sérieux et ambition. Mais le cinéaste ne parvient pas tout à fait à capturer l'essence même de l'ironie propre au romancier, laquelle s'exprime dans une écriture qui trouve difficilement son équivalent cinématographique. On se retrouve donc devant une transposition bien intentionnée et talentueuse, mais en fin de compte peu probante. Le film soutient tout de même un intérêt non négligeable grâce au jeu vraiment remarquable de Nick Nolte.

Texte : Martin Girard

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