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Notes de chevet (The Pillow Book)

G.-B. 1996. Drame psychologique de Peter Greenaway avec Vivian Wu, Ewan McGregor, Ken Ogata. Une jeune femme qui calligraphie ses écrits sur les corps d'hommes de passage en vient à exercer une cruelle vengeance sur un éditeur. Discours intelligent et pertinent sur la passion de l'écriture. Réalisation somptueuse, rigoureuse et complexe. Interprètes excellents.

13 ans + (érotisme)
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Notes de chevet (The Pillow Book)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

G.-B. 1996. Drame psychologique de Peter Greenaway avec Vivian Wu, Ewan McGregor, Ken Ogata.

Une jeune femme qui calligraphie ses écrits sur les corps d'hommes de passage en vient à exercer une cruelle vengeance sur un éditeur. Discours intelligent et pertinent sur la passion de l'écriture. Réalisation somptueuse, rigoureuse et complexe. Interprètes excellents.

Année :
Réalisation :
Scénario :
Peter Greenaway
D'après le livre de Sei Shonagon
Photographie :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Jusqu'aux 18 ans de Nagiko, son père lui offrait ses voeux d'anniversaire sous la forme de textes peints sur le visage de l'enfant. Frustrée d'avoir dû épouser à contre-coeur le neveu de l'éditeur homosexuel de son père, la jeune femme désire cependant à tout prix poursuivre cette oeuvre calligraphique. A Hong-Kong, elle s'éprend de l'Anglais Jerome, qui la persuade d'écrire sur son corps. Entièrement couvert d'écrits, Jerome se présente tel un livre vivant à l'éditeur gay dont il devient l'amant. Nagiko va exercer alors une terrible vengeance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec The Pillow Book, un film formellement complexe, quoique narrativement linéaire, Peter Greenaway, pour qui l'écriture est un acte physique et la calligraphie un art menacé par la machine, s'indigne de la disparition des supports matériels au profit de la parole virtuelle. C'est ainsi que les corps lisses de son héroïne et de ses modèles renvoient à cette matérialité, à la précarité de l'écriture et à ses rapports avec le corps. L'exercice prend la forme d'une symphonie baroque d'images cadrées avec soin, à l'intérieur desquelles d'autres images enchâssées créent un dialogue visuel dynamique, nourri par les chansons de Guesch Patti. Le style de Greenaway est ici bien reconnaissable; son goût marqué pour l'art contemporain (depuis Prospero's Books), sa démesure, ses thèmes provocants (dont le fétichisme, pierre angulaire de ce film) sont autant de signes distinctifs d'un auteur unique en son genre. Tous excellents, les acteurs servent parfaitement le propos.

Texte : Martin Bilodeau

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