Love and Other Catastrophes
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Love and Other Catastrophes

13
1996
En début de session, deux étudiantes se cherchent un colocataire tout en faisant face aux pressions de la vie scolaire.
Scénario simple et plutôt attachant. Progression narrative conventionnelle. Montage assez déficient. Humour gentil mais inégal. Interprètes sympatiques.

L'avis de Mediafilm

Signant un premier long métrage à l'âge de 23 ans, l'Australienne Emma-Kate Croghan fait son apparition sur la scène du cinéma avec cette gentille comédie décrivant 24 heures dans la vie d'étudiants. À l'aide d'un scénario simple et plutôt attachant, la réalisatrice illustre la quête d'êtres en devenir, tant d'un point de vue académique qu'amoureux. A l'évidence, Croghan croit en la force du destin puisqu'elle résout tous les conflits dans une fête où convergent l'ensemble des personnages du film. En conséquence, la progression narrative est soumise à une certaine formule, qui élimine les possibilités de surprises. Cela pourrait s'excuser si le rythme du film s'avérait moins déficient, avec un montage parallèle qui ne parvient pas à bien situer le spectateur dans le temps. Les touches d'humour se révèlent d'un bonheur inégal, hésitant entre la grosse farce de situations quasi-burlesque et des perles de dialogues savoureux. Décevante, la mise en images exploite de façon assez convenue l'esthétique du Super 8, en début et fin de film. De jeunes comédiens rendent cependant sympathiques des personnages assez typés.

Alain Dubeau

Synopsis

Année

1996

Genre

Comédie de moeurs

Durée

100 min.

Origine

Australie