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Les Vices de l'arène (The Great White Hype)

É.-U. 1996. Comédie de Reginald Hudlin avec Samuel L. Jackson, Jeff Goldblum, Peter Berg. À Las Vegas, un promoteur de matchs de boxe rend un inconnu célèbre afin de profiter au maximum d'un combat à venir. Satire de milieu traînant en longueurs. Quelques passages drôles. Réalisation correcte. Comédiens de talent sous-employés.

13 ans + (langage vulgaire)
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Les Vices de l'arène (The Great White Hype)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1996. Comédie de Reginald Hudlin avec Samuel L. Jackson, Jeff Goldblum, Peter Berg.

À Las Vegas, un promoteur de matchs de boxe rend un inconnu célèbre afin de profiter au maximum d'un combat à venir. Satire de milieu traînant en longueurs. Quelques passages drôles. Réalisation correcte. Comédiens de talent sous-employés.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Le révérend Fred Sultan contrôle la plupart des combats de boxe à Las Vegas, mais il aimerait bien accroître les profits stagnants de son entreprise. Il recrute donc Terry, un pugiliste inconnu, et en fait une vedette grâce à une vaste campagne médiatique orchestrée par le journaliste corrompu Mitchell Kane. L'opération sera couronnée par un combat entre Terry et le champion actuel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Centrée sur un personnage manipulateur et véreux, cette comédie sur les dessous du monde de la boxe se veut avant tout satirique. Ainsi, on ne manque pas d'y montrer le rôle pour le moins douteux que jouent les médias dans la construction de l'opinion publique. Cela n'empêche malheureusement pas le scénario de verser parfois dans la grosse caricature. La présence d'un honnête journaliste, qui finit le plus corrompu de tous, donne lieu à des interventions vidéo tournées dans le cadre d'un pseudo-documentaire. Au départ dénonciateur, celui-ci devient bassement démagogique et, par extension, la principale source d'hilarité de cette comédie. Ce sont là les meilleurs moments du film, qui mettent en évidence le jeu savoureux de Jeff Goldblum. Le reste du récit traîne en longueurs et se contente d'un humour plutôt facile, noyé dans un océan de bruit, de musique et de mouvement. La réalisation s'avère rarement inspirée, sauf dans quelques scènes de combat pleines de punch. Malgré leur entrain, les comédiens voient le plus souvent leur talent sous-employé.

Texte : Alain Dubeau

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