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Les Stupide (The Stupids)

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de John Landis avec Tom Arnold, Jessica Lundy, Bug Hall. Une famille de naïfs est entraînée dans une aventure périlleuse après que le père eut été confondu avec un agent secret. Humour d'une absurdité loufoque. Gags plutôt laborieux. Personnages colorés mais peu attachants. Style visuel proche de la bande dessinée. Interprétation dans le ton voulu.

Général
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Les Stupide (The Stupids)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de John Landis avec Tom Arnold, Jessica Lundy, Bug Hall.

Une famille de naïfs est entraînée dans une aventure périlleuse après que le père eut été confondu avec un agent secret. Humour d'une absurdité loufoque. Gags plutôt laborieux. Personnages colorés mais peu attachants. Style visuel proche de la bande dessinée. Interprétation dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Les membres de la famille Stupid sont des naïfs qui prennent tout au pied de la lettre. Un jour, Stanley Stupid décide de découvrir une fois pour toutes qui ose voler ses vidanges chaque semaine. C'est ainsi qu'il prend en filature un camion à ordures qui le mène jusqu'à un dépotoir où il tombe par hasard sur des trafiquants d'armes. Confondu avec un agent secret et bien décidé à jouer son rôle de justicier, il entraîne sa femme et ses enfants dans une aventure périlleuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisateur inégal, John Landis éprouve certaines difficultés depuis quelques années à trouver de bons sujets. Il cède maintenant à la mode des héros imbéciles qui, de FORREST GUMP à DUMB AND DUMBER, encombrent le cinéma hollywoodien. Landis pousse néanmoins le concept jusque dans ses derniers retranchements en imaginant des personnages tellement naïfs qu'ils en deviennent presque surréalistes. L'intrigue est ainsi constituée d'une enfilade de situations loufoques où les héros se méprennent constamment sur la signification de tout ce qui leur arrive dans la vie. Le rythme est bien soutenu et le style visuel du film, qui évoque une bande dessinée aux couleurs criardes, se prête parfaitement bien à ces péripéties absurdes. L'ennui, c'est que les gags s'avèrent en général laborieux, ce qui rend l'ensemble plutôt lassant. Quant au caractère ultra-caricatural des héros, il réduit ceux-ci à des pantins colorés mais peu attachants. Les interprètes jouent dans le ton voulu.

Texte : Martin Girard

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