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Les Soeurs Hamlet

Fr. 1996. Drame de Abdelkrim Bahloul avec Emilie Altmayer, Bérénice Bejo, Mouloud Tadjer. Un Maghrébin vient en aide à deux soeurs banlieusardes bloquées en pleine nuit à Paris. Scénario rempli de bonnes intentions. Potentiel du sujet mal maîtrisé. Mise en images lourde. Actrices naturelles.

Général
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Les Soeurs Hamlet (Les Soeurs Hamlet)

Général Général

Fr. 1996. Drame de Abdelkrim Bahloul avec Emilie Altmayer, Bérénice Bejo, Mouloud Tadjer.

Un Maghrébin vient en aide à deux soeurs banlieusardes bloquées en pleine nuit à Paris. Scénario rempli de bonnes intentions. Potentiel du sujet mal maîtrisé. Mise en images lourde. Actrices naturelles.

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Vivant seules en banlieue parisienne avec leur mère, les soeurs Hamlet reçoivent la permission de sortir dans une discothèque à Paris avec leur copain Thomas. Mais lorsque ce dernier est incapable de reprendre le volant à la suite d'un malaise, les deux filles se retrouvent en rade dans la capitale en pleine nuit. En plus, elles ne peuvent rejoindre leur mère dont le téléphone a été débranché. Heureusement pour elles, les frangines font la rencontre d'un inconnu d'origine algérienne qui aura l'occasion, tel un ange gardien, d'intervenir pour les aider.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On ne pourra certes pas reprocher au film le manque de bonnes intentions. Cette fable sur deux adolescentes qui, l'espace d'une nuit, font une sorte d'apprentissage à la vie foisonne d'idées de toutes sortes. Aucune cependant n'apparaît ni transcendante ni receler la moindre parcelle de nouveauté thématique. Toutes sont ainsi jetées en vrac au fil d'un scénario anecdotique qui en bout de ligne se révèle bien moralisateur. Le réalisateur a visiblement peu maîtrisé son scénario. Certains effets de style désirés échouent piètrement, tel ce personnage inutile d'employé de bureau sur lequel la caméra s'attarde lourdement au début pour l'oublier complètement ensuite et le retrouver dans la conclusion comme un cheveu sur la soupe. Abdelkrim Bahloul semble également avoir éprouvé des difficultés à rendre en images le caractère éthéré de l'Algérien ange gardien. Ses apparitions ne provoquent qu'un intérêt limité et l'on ne sait finalement bien peu de choses de ses motivations. Dommage, car le sujet possédait du potentiel et les jeunes actrices développaient un jeu adéquat, fait de gaucherie et d'innocence.

Texte : Christian Depoorter

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