É.-U. 1996. Comédie de Arlene Sanford avec Shelley Long, Gary Cole, Tim Matheson. Une famille qui vit dans les années 1990 à la manière des années 1970 traverse une crise lorsque la mère voit réapparaître son premier mari qu'elle croyait mort. Scénario plutôt mince prétexte à d'amusants anachronismes. Potentiel satirique sous-utilisé. Réalisation et interprétation au style artificiel.
Une famille qui vit dans les années 1990 à la manière des années 1970 traverse une crise lorsque la mère voit réapparaître son premier mari qu'elle croyait mort. Scénario plutôt mince prétexte à d'amusants anachronismes. Potentiel satirique sous-utilisé. Réalisation et interprétation au style artificiel.
Fidèle au concept de THE BRADY BUNCH MOVIE, cette suite se contente d'en reprendre les éléments principaux sans risquer de changer une formule qui semble plaire à un certain public nostalgique. Ici, comme dans l'épisode précédent, le seul véritable intérêt comique provient du décalage de 25 ans dans les moeurs qui existe entre les Brady et la société où ils évoluent. C'est une idée satirique qui a un potentiel limité, à moins de tomber entre les mains de scénaristes vraiment inspirés, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici. L'intrigue elle-même n'est évidemment qu'un prétexte pour plonger un personnage contemporain dans l'univers rétro des Brady. Le scénario se contente d'aligner les saynètes humoristiques à la manière des comédies télévisées dont le film s'inspire. La réalisation et l'interprétation sont à l'avenant, privilégiant un style télévisuel volontairement artificiel.
Texte : Martin Girard