Go to main content
4

Les Démons de Jésus

Fr. 1996. Comédie dramatique de Bernie Bonvoisin avec Thierry Frémont, Nadia Farès, Fabienne Babe. Un voyou candide s'éprend de la soeur d'un gangster rival. Mariage original de plusieurs styles. Portrait éclaté de personnages colorés. Mise en scène limitée. Interprètes excellents.

13 ans +
4

Les Démons de Jésus (Les Démons de Jésus)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1996. Comédie dramatique de Bernie Bonvoisin avec Thierry Frémont, Nadia Farès, Fabienne Babe.

Un voyou candide s'éprend de la soeur d'un gangster rival. Mariage original de plusieurs styles. Portrait éclaté de personnages colorés. Mise en scène limitée. Interprètes excellents.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Issus d'une famille dysfonctionnelle installée dans une banlieue délabrée de Paris, Jésus Jacob et son frère Néné vivent de combines et de rackets pendant que leur demi-soeur Marie, qui rêve d'une existence honnête, peine comme caissière dans un supermarché. Lorsque celle-ci présente la jolie Mathilde au candide Jésus, leur liaison instantanée provoque la colère du frère de Mathilde, voyou d'une bande rivale. Celui-ci se verra bientôt pris entre deux feux, les Jacob s'apprêtant à se venger d'une famille d'Italiens dont l'aîné a violé Marie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier film de Bernie Bonvoisin surprend d'abord par sa couleur fellinienne, son mariage original de styles (western, polar et boulevard) et sa liberté de ton et d'esprit, qui jurent dans le paysage du cinéma français actuel. Portrait éclaté d'une réalité monoculturelle (la fin des années 1960) qui n'a plus cours, agrémenté d'une galerie de personnages originaux parlant un langage quasi indéchiffrable, ce WEST SIDE STORY argotique séduit d'emblée. Certes, la mise en scène un peu amorphe paraît déphasée face à ce portrait de romanichels d'un nouveau genre, où la vraisemblance et la profondeur psychologique sont reléguées au second plan. Il en résulte un carrousel de tableaux expressionnistes volontiers provocants et excessifs, mais de courte portée étant donné la superficialité du propos et la complaisance de Bonvoisin face à des situations parfois indécentes sans raison. D'excellents comédiens comblent ces lacunes par un jeu nuancé.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3