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Les 2 Papas et la maman

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Smaïn, Jean-Marc Longval avec Arielle Dombasle, Smaïn, Antoine de Caunes. Un couple ayant décidé d'avoir recours à l'insémination artificielle demande à un ami de devenir le père biologique de leur enfant. Variation sur le thème du triangle amoureux. Mise en scène dégagée. Situations peu approfondies. Interprétation sans grande conviction.

Général
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Les 2 Papas et la maman (Les 2 Papas et la maman)

Général Général

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Smaïn, Jean-Marc Longval avec Arielle Dombasle, Smaïn, Antoine de Caunes.

Un couple ayant décidé d'avoir recours à l'insémination artificielle demande à un ami de devenir le père biologique de leur enfant. Variation sur le thème du triangle amoureux. Mise en scène dégagée. Situations peu approfondies. Interprétation sans grande conviction.

Delphine et Jérôme ont tout pour être heureux... Sauf un enfant, puisque Jérôme est stérile. Le couple décide alors d'avoir recours à l'insémination artificielle et demande à Salim, un ami de longue date, d'être le donneur. Celui-ci accepte, mais non sans avoir obtenu l'assurance qu'il sera dégagé de toute responsabilité paternelle. Or lorsque Delphine tombe finalement enceinte, les sentiments de Salim changent. Se constitue alors un curieux ménage à trois qui mettra en péril les liens qui unissent le groupe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec LES 2 PAPAS ET LA MAMAN, Smaïn et Jean-Marc Longval ont voulu réaliser une comédie incisive, voire satirique, qui chercherait à bousculer certaines idées préconçues sur l'insémination artificielle. De plus, grâce à cette histoire où un couple blanc et catholique choisit un homme d'origine arabe comme père biologique de leur enfant, les auteurs parviennent à transformer leur film en pamphlet contre les thèses racistes. Malheureusement, malgré certaines bonnes trouvailles de scénario et quelques moments de rigolade, le film demeure trop superficiel pour prétendre posséder une véritable portée sociale ou, plus simplement, être pleinement réjouissant. Quant aux acteurs, tous ne sont pas en mesure de donner une dimension satisfaisante à leur personnage. Seul Smaïn parvient à approfondir son rôle. Derrière la caméra, Jean-Marc Longval assure une mise en scène dégagée et généralement rythmée qui convient au ton du film.

Texte : Carlo Mandolini

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