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Le Temps fou (Box of Moonlight)

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Tom DiCillo avec John Turturro, Sam Rockwell, Catherine Keener. Un contremaître austère se transforme au contact d'un jeune marginal fantasque avec qui il doit séjourner quelque temps. Récit d'un pittoresque fabriqué. Personnages plutôt stéréotypés. Quelques observations amusantes. Jeu plein de fraîcheur de S. Rockwell.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Temps fou (Box of Moonlight)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Tom DiCillo avec John Turturro, Sam Rockwell, Catherine Keener.

Un contremaître austère se transforme au contact d'un jeune marginal fantasque avec qui il doit séjourner quelque temps. Récit d'un pittoresque fabriqué. Personnages plutôt stéréotypés. Quelques observations amusantes. Jeu plein de fraîcheur de S. Rockwell.

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Malofilm
Al Fountain est un contremaître rigide, froid, incapable du moindre échange humain ou de la moindre fantaisie. Un jour, au hasard d'un détour en voiture dans une région où il a passé des vacances dans son enfance, il rencontre Kid, un jeune marginal qui vit librement dans une maison improvisée dans le bois. Les circonstances amènent Al à suivre Kid dans ses diverses activités et il se surprend à y prendre plaisir. Un contretemps le force à prolonger son séjour, ce qui permet encore plus à Kid de craquer le vernis austère de son nouveau compagnon.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tom DiCillo a marqué des points auprès des cinéphiles avec sa comédie LIVING IN OBLIVION qui décrivait les déboires d'un jeune cinéaste indépendant. Cette fois, DiCillo s'attaque à un sujet un peu plus ambitieux, puisque son nouveau film est une sorte de fantaisie sur la rédemption d'un homme d'âge moyen qui réalise être en train de passer à côté de la vie. L'élément déclencheur de cette prise de conscience est un véritable stéréotype ambulant, un jeune garçon fantasque et inconscient qui célèbre les vertus de l'anarchie, de la liberté et de la nature. DiCillo cultive dans ce film une forme de pittoresque fabriqué qui ne convainc pas vraiment. La transformation du héros, si progressive soit-elle, demeure artificielle et manque de profondeur sur le plan de l'analyse psychologique. Certaines observations demeurent cependant amusantes et il y a beaucoup de fraîcheur dans le jeu de Sam Rockwell. Pour sa part, John Turturro se contente d'avoir l'air outré ou simplement dépassé par les événements. À l'instar du sujet, l'illustration se révèle agréable mais sans originalité particulière.

Texte : Martin Girard

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