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Le Silence des fusils

Can. 1996. Drame social de Arthur Lamothe avec Jacques Perrin, Michèle Audette, Gabriel Gascon. Alors que la police conclut à des accidents, un biologiste cherche à connaître les circonstances entourant la mort de deux Amérindiens. Plaidoyer assez appuyé en faveur des droits des autochtones. Traitement peu nuancé. Mise en scène moyenne. Interprétation sympathique mais manquant d'aisance.

Général
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Le Silence des fusils (Le Silence des fusils)

Général Général

Can. 1996. Drame social de Arthur Lamothe avec Jacques Perrin, Michèle Audette, Gabriel Gascon.

Alors que la police conclut à des accidents, un biologiste cherche à connaître les circonstances entourant la mort de deux Amérindiens. Plaidoyer assez appuyé en faveur des droits des autochtones. Traitement peu nuancé. Mise en scène moyenne. Interprétation sympathique mais manquant d'aisance.

Alors que la pêche au saumon est ouverte sur la Nabessipi, le biologiste Jean-Pierre Lafond découvre une chaloupe renversée près de l'embouchure de la rivière. Quelques temps après, on retrouve le corps d'un copain d'Ulysse, le frère de Roxanne, la secrétaire du Conseil de bande amérindien. Six jours plus tard, Lafond et Roxanne repêchent également Ulysse. Bien qu'il n'ait pas d'eau dans les poumons, la police conclut à une mort accidentelle par noyade. Ce verdict ne convainc ni le biologiste ni l'Amérindienne qui décident de mener leur propre enquête.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis toujours, Arthur Lamothe a ardemment défendu la cause des Amérindiens en faisant découvrir à travers ses documentaires leurs problèmes et leurs manières de vivre. Ce thème récurrent à son oeuvre trouve une fois de plus écho dans cette fiction inspirée de faits réels. Malgré la sympathie qu'il dégage, force est de constater que ce plaidoyer en faveur d'une plus grande justice envers les autochtones se trouve quelque peu affaibli par une caractérisation peu subtile des protagonistes blancs, voire un certain manichéisme latent. La mise en scène très moyenne profite étonnamment peu de la beauté du cadre naturel, se contentant d'une texture très télévisuelle. En fin de compte, le propos ne dépasse guère l'anecdote et le spectateur ne sort pas vraiment plus informé sur la situation de fond qui prévaut en territoires amérindiens. La présence de comédiens non-professionnels innus apporte une touche évidente d'authenticité, à défaut de conférer à l'interprétation toute l'aisance voulue.

Texte : Christian Depoorter

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