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Le Refuge (Marvin's Room)

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Jerry Zaks avec Meryl Streep, Diane Keaton, Leonardo DiCaprio. Deux soeurs se réconcilient après des années de brouille lorsque l'une d'entre elles est atteinte de leucémie. Récit simple et émouvant. Écriture habile. Personnages attachants. Réalisation sobre. Bons interprètes.

Général
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Le Refuge (Marvin's Room)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie dramatique de Jerry Zaks avec Meryl Streep, Diane Keaton, Leonardo DiCaprio.

Deux soeurs se réconcilient après des années de brouille lorsque l'une d'entre elles est atteinte de leucémie. Récit simple et émouvant. Écriture habile. Personnages attachants. Réalisation sobre. Bons interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Scott McPherson
D'après la piéce de Scott McPherson
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Bessie, une femme dans la quarantaine, vit à Orlando et prend soin de son père malade et de sa vieille tante. Sa soeur cadette, Lee, est une femme fière et indépendante qui élève seule ses deux fils adolescents, dont le rebelle Hank. Après un silence de vingt ans entre les deux soeurs, le destin les force à se revoir lorsque Bessie se découvre atteinte de leucémie et qu'elle doit compter sur Lee pour une greffe de moelle osseuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On pourrait aborder le visionnement de MARVIN'S ROOM avec beaucoup d'appréhension, tant le sujet s'apparente à l'univers souvent pleurnichard des téléfilms. Toutefois, le scénario adapté par Scott McPherson de sa propre pièce de théâtre s'avère simple, émouvant et proche des personnages qu'il met en scène. Ceux-ci se révèlent justes, attachants et suffisamment définis pour paraître réels et ce, sans bénéficier d'une psychologie trop explicative qui risquait d'alourdir l'ensemble. De même, on n'a pas ressenti le besoin de plaquer la fin heureuse que la progression dramatique pouvait laisser anticiper. Chose rare dans ce genre de production hollywoodienne, l'écriture prend donc le spectateur au piège assez habilement, grâce au désamorçage de conventions narratives frôlant le cliché. La réalisation sobre et sensible profite d'une belle photographie aux tons chauds. De toute évidence, Jerry Zaks laisse beaucoup de place à une belle distribution qui répond en y allant de performances solides.

Texte : Alain Dubeau

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