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Le Plus beau métier du monde

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu, Michèle Laroque, Souad Amidou. Un professeur d'histoire quitte la campagne pour s'installer à Paris où il hérite d'une classe formée d'élèves particulièrement difficiles. Variations amusantes sur un thème connu. Traitement évitant la controverse. Mise en scène correcte sans plus. Interprétation enjouée.

Général
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Le Plus beau métier du monde (Le Plus beau métier du monde)

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Fr. 1996. Comédie de moeurs de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu, Michèle Laroque, Souad Amidou.

Un professeur d'histoire quitte la campagne pour s'installer à Paris où il hérite d'une classe formée d'élèves particulièrement difficiles. Variations amusantes sur un thème connu. Traitement évitant la controverse. Mise en scène correcte sans plus. Interprétation enjouée.

Afin de se rapprocher de ses enfants qui vivent avec son ex-femme, le professeur d'histoire Laurent Monier quitte sa paisible province et son lycée huppé pour s'installer dans un HLM de la banlieue parisienne. Il va même jusqu'à accepter un poste dans un lycée turbulent. Il hérite alors d'une classe formée d'élèves particulièrement difficiles. Dans ce nouvel environnement miné par la violence, Laurent est heureusement épaulé par sa jeune collègue Radia. Mais Laurent s'attire vite des ennuis lorsqu'un jour, il s'emporte et gifle un élève au comportement inqualifiable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Auteur de bandes dessinées reconnues pour leur verve satirique, Gérard Lauzier s'est laissé tenter une nouvelle fois par le cinéma. Par bonheur, le résultat dépasse les attentes. Sur un thème tel que les difficultés actuelles rencontrées par l'éducation scolaire, sujet que les Américains ont encore récemment traité à la rigolade mais sans aucune profondeur dans L'ÉCOLE, C'EST SECONDAIRE, le cinéaste français a su doser de façon satisfaisante la part de constat social et de comédie pure. L'ensemble se laisse donc voir sans déplaisir, surtout qu'il évite habilement la controverse en présentant les faits sous leurs aspects comiques plutôt que polémiques. En ce sens, l'heureuse et idéaliste conclusion témoigne de la volonté de l'auteur de ratisser le plus large public possible. L'école ne constitue d'ailleurs pas l'unique sujet du film. Des problèmes d'ordre familial ou concernant l'immigration sont également abordés, au risque d'éparpiller légèrement le scénario. Qu'à cela ne tienne, les acteurs sont généralement amusants et la mise en scène s'avère correcte, à défaut de faire preuve d'originalité.

Texte : Christian Depoorter

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